Yield and bread-making potential of spring wheat under mineral and organic fertilization

Citation

Rieux, C.M., Vanasse, A., Chantigny, M.H., Gélinas, P., Angers, D.A., Rochette, P., et Royer, I. (2013). « Yield and bread-making potential of spring wheat under mineral and organic fertilization. », Crop Science, 53(3), p. 1139-1147. doi : 10.2135/cropsci2012.07.0448

Résumé

L’industrie alimentaire s’intéresse de plus en plus au blé panifiable (Triticum aestivum L.) produit dans des systèmes agricoles à faibles intrants. Cependant, on connaît mal l’effet sur le blé des pratiques aratoires et des types de fertilisants azotés appliqués. En 2009 et 2010, nous avons cultivé le blé de printemps ‘AC Brio’ près de Québec, au Québec, au Canada, dans une argile limoneuse et un loam sableux, en conditions fraîches et humides. Nous avons appliqué au printemps, dans des parcelles travaillées à la charrue à versoir et dans des parcelles ayant reçu un travail minimal du sol, cinq traitements de fertilisation azotée : un traitement témoin (engrais minéral contenant du P et du K seulement [PK]), un engrais minéral complet (NPK) et trois sources organiques de N (lisier de porc [LSM], lisier de bovins laitiers [LCM] et fumier de volaille solide [SPM]). Bien que nous ayons observé que le prélèvement de N par la culture variait quelque peu d’un type de sol à l’autre et d’une année à l’autre, nous avons pu dégager que la quantité de grain obtenue au moment de la récolte par unité de N appliquée était plus élevé dans le cas du traitement NPK (8,5 kg de grain kg⁻¹ N appliqué) que dans le cas des engrais d’origine animale, qui ont tous donné des résultats similaires : LSM (6,4 kg de grain par kg⁻¹ N appliqué), SPM (5,8 kg de grain par kg⁻¹ N appliqué), LCM (5,0 kg de grain par kg⁻¹ N appliqué). Les traitements LSM et SPM ont donné des rendements grainiers similaires à celui obtenu avec le traitement NPK. Les teneurs en protéines et en gluten du grain étaient généralement plus élevées avec le NPK (150 g de protéines kg⁻¹ et 105 g de gluten kg⁻¹) qu’avec les sources organiques de N (142 à 144 g de protéines kg⁻¹ et 94 à 100 g de gluten kg⁻¹). Toutefois, ces différences n’ont eu aucun effet sur le volume des miches de pain (790 mL en moyenne). Les engrais d’origine animale semblent être des substituts intéressants aux engrais azotés minéraux pour la production de blé panifiable de bonne qualité.