Valeur nutritive de la luzerne et de la fléole des prés dans des régions agroclimatiques contrastées

Citation

Lauzon, J., Tremblay, G.F., Bélanger, G., Seguin, P., Lajeunesse, J., Gervais, R. (2019). Alfalfa and timothy nutritive value in contrasting agroclimatic regions. Agronomy Journal, [online] 111(3), 1371-1380. http://dx.doi.org/10.2134/agronj2018.10.0634

Résumé en langage clair

• Moins de fibres et une plus grande digestibilité, mais une masse plus faible de fourrages dans les régions fraîches. • Les régions contrastées n'ont pas eu d'effet sur les glucides non structuraux, l'azote total et les acides gras du fourrage. • Des degrés-jours de croissance plus faibles sont nécessaires pour atteindre le stade de développement en vue de la récolte dans les régions fraîches.

Résumé

© 2019 par l’American Society of Agronomy. La température influe sur la valeur nutritive des fourrages, mais il existe peu d’information sur les effets des régions aux climats contrastés. Nous avons comparé la valeur nutritive des fourrages dans trois localités de l’est du Canada pour la luzerne (Medicago sativa L.) et la fléole des prés (Phleum pratense L) en mesurant les attributs quatre à sept fois durant la croissance primaire sur une période de 2 ans et en comparant les valeurs à certains stades de développement ou à la masse de fourrage. à l’aide d’analyses de régression. Au stade de développement recommandé pour la récolte, la luzerne et la fléole des prés à Normandin, au Québec (moyenne de 1 359 degrés-jours de croissance cumulatifs sur 30 ans), avaient généralement une valeur nutritive supérieure en termes de concentrations de fibres fourragères et de digestibilité, mais leur masse fourragère était inférieure à celle recommandée pour la récolte. avec des fourrages dans les sites les plus au sud de St-Augustin-de-Desmaures, QC (1712 RG), et Ste-Anne-de-Bellevue, QC (2098 RG). Par exemple, la concentration de fibres au détergent neutre de la fléole des prés au début de l’épiaison était moins élevée à Normandin qu’à Saint-Augustin et à Sainte-Anne (613 vs 650 et 652 g kg–1 de matière sèche, MS), mais la masse de fourrage était moindre (4,02 vs 6,14 et 5,00 Mg de MS ha–1). La digestibilité réelle in vitro de la MS (TDIV) de la luzerne au début de la floraison était plus élevée à Normandin qu’à St-Augustin et Ste-Anne (765 vs 729 et 726 g kg–1 MS), mais la masse fourragère était moindre (3,86 vs 6,38 et 6,15). Mg de matière sèche ha–1). Comparativement à une masse de fourrage similaire, les fourrages de la localité la plus au nord avaient une valeur nutritive semblable ou inférieure à celle des localités situées le plus au sud. Les trois sites soumis à des contrastes climatiques ne différaient pas pour ce qui est des concentrations de glucides non structuraux (GNS) de fourrages, d’azote total et de matières grasses totales.