Évaluation des synergies entre le génotype, l’environnement et les mesures de lutte pour contrer la fusariose de l’épi chez le blé

Citation

Beres, B.L., Brûlé-Babel, A.L., Ye, Z., Graf, R.J., Turkington, T.K., Harding, M.W., Kutcher, H.R., Hooker, D.C. (2018). Exploring Genotype × Environment × Management synergies to manage fusarium head blight in wheat. Canadian Journal of Plant Pathology, [online] 40(2), 179-188. http://dx.doi.org/10.1080/07060661.2018.1445661

Résumé en langage clair

La fusariose de l’épi est une maladie dévastatrice chez le blé, qui nuit directement au rendement grainier, à la qualité du grain et à sa qualité marchande, en plus de produire des mycotoxines (notamment du désoxynivalénol, ou DON). Les conditions les plus favorables à l’apparition de la fusariose de l’épi sont la présence d’un taux d’humidité élevé, des pluies fréquentes et des températures nocturnes relativement élevées pendant l’épiaison, particulièrement dans les régions où on trouve des résidus de cultures hôtes. Ces facteurs de risque ont entraîné une expansion vers l’ouest considérable de la fusariose de l’épi dans les Prairies canadiennes, tout en favorisant son apparition continue en Ontario, au Québec et dans les Maritimes. La sélection des cultivars est un élément clé des stratégies de lutte intégrée, de sorte qu’une approche qui combine la résistance génétique à des stratégies de lutte est nécessaire. Ainsi, l’atténuation de la fusariose de l’épi représente une étude de cas idéale pour évaluer les interactions entre le génotype (G), l’environnement (E) et les mesures de lutte (M) dans une situation où des cultivars à résistance accrue (G) sont cultivés dans les régions à risque (E) et où des approches de lutte uniques (M) sont requises pour la production durable du blé. Puisqu’aucun cultivar n’est entièrement résistant à la fusariose de l’épi, il est nécessaire de porter une attention particulière aux stratégies de lutte. Le principe général de la lutte contre la fusariose de l’épi est la manipulation de facteurs agronomiques de façon à favoriser la réalisation des stades de développement essentiels des plantes cultivées, comme la floraison, de façon rapide et uniforme, grâce à un semis hâtif et de densité accrue. Ces stratégies et l’adoption de pratiques de sélection des fongicides appropriés ainsi que des moments et méthodes optimaux pour leur application permettront une amélioration de la stabilité des rendements et de la qualité dans les environnements à risque élevé. Dans le présent article, nous évaluons les synergies potentielles pour l’atténuation de la fusariose de l’épi, lorsque les caractéristiques génétiques appropriées sont combinées à diverses stratégies agronomiques clés.

Résumé

© 2018 Société canadienne de phytopathologie. La fusariose de l’épi est une maladie dévastatrice chez le blé, qui nuit directement au rendement grainier, à la qualité du grain et à sa qualité marchande, en plus de produire des mycotoxines (notamment du désoxynivalénol, ou DON). Les conditions les plus favorables à l’apparition de la fusariose de l’épi sont la présence d’un taux d’humidité élevé, des pluies fréquentes et des températures nocturnes relativement élevées pendant l’épiaison, particulièrement dans les régions où on trouve des résidus de cultures hôtes. Ces facteurs de risque ont entraîné une expansion vers l’ouest considérable de la fusariose de l’épi dans les Prairies canadiennes, tout en favorisant son apparition continue en Ontario, au Québec et dans les Maritimes. La sélection des cultivars est un élément clé des stratégies de lutte intégrée, de sorte qu’une approche qui combine la résistance génétique à des stratégies de lutte est nécessaire. Ainsi, l’atténuation de la fusariose de l’épi représente une étude de cas idéale pour évaluer les interactions entre le génotype (G), l’environnement (E) et les mesures de lutte (M) dans une situation où des cultivars à résistance accrue (G) sont cultivés dans les régions à risque (E) et où des approches de lutte uniques (M) sont requises pour la production durable du blé. Puisqu’aucun cultivar n’est entièrement résistant à la fusariose de l’épi, il est nécessaire de porter une attention particulière aux stratégies de lutte. Le principe général de la lutte contre la fusariose de l’épi est la manipulation de facteurs agronomiques de façon à favoriser la réalisation des stades de développement essentiels des plantes cultivées, comme la floraison, de façon rapide et uniforme, grâce à un semis hâtif et de densité accrue. Ces stratégies et l’adoption de pratiques de sélection des fongicides appropriés ainsi que des moments et méthodes optimaux pour leur application permettront une amélioration de la stabilité des rendements et de la qualité dans les environnements à risque élevé. Dans le présent article, nous évaluons les synergies potentielles pour l’atténuation de la fusariose de l’épi, lorsque les caractéristiques génétiques appropriées sont combinées à diverses stratégies agronomiques clés.