The beginnings of crop phosphoproteomics: Exploring early warning systems of stress

Citation

Rampitsch, C. et Bykova, N.V. (2012). « The beginnings of crop phosphoproteomics: exploring early warning systems of stress. », Frontiers in Plant Science, 3(144), p. 1-15. doi : 10.3389/fpls.2012.00144

Résumé

Le présent article de synthèse vise à démontrer l’importance de connaître les phénomènes de phosphorylation des protéines se produisant dans la plante pour pouvoir élaborer des stratégies de protection des cultures contre les facteurs biotiques et abiotiques de stress ainsi que l’utilité de prendre en compte la protéomique dans les études sur les voies de stress. La plupart des travaux qui ont contribué à élucider les voies de signalisation par phosphorylation intervenant dans le stress biotique et abiotique ont été réalisés à l’aide de systèmes modèles. Nous discutons de ces travaux, mais nous souhaitons avant tout examiner les travaux réalisés à l’aide de cultures réelles, notamment de riz, de maïs, de blé, de vigne, de plantes du genre Brassica, de tomate ou de soja, ayant subi une acclimatation au froid, un traitement hormonal, un traitement oxydatif au peroxyde d’hydrogène, une exposition au sel, une lésion mécanique ou l’attaque de pathogènes. Il reste encore à transférer toute cette information dans un médium où elle pourra servir à la protection des cultures contre les facteurs biotiques et abiotiques de stress, ce qui présente d’énormes difficultés. Cependant, l’amélioration prodigieuse des outils de séquençage de l’ADN, en termes de vitesse et de facilité d’utilisation, devrait bientôt permettre de connaître le génome entier de nombreuses espèces cultivées, ce qui facilitera les recherches phosphoprotéomiques et phosphogénomiques.

Date de publication

2012-07-02