Une gestion agronomique optimale augmente le rendement grainier et la stabilité du rendement grainier dans les systèmes d’ensemencement ultra-hâtif du blé

Citation

Collier, G.R.S., Spaner, D.M., Graf, R.J., Beres, B.L. Optimal Agronomics Increase Grain Yield and Grain Yield Stability of. Agronomy, [online] 11(2), http://dx.doi.org/10.3390/agronomy11020240

Résumé en langage clair

L’ensemencement ultra-hâtif du blé de printemps dans le nord des grandes plaines peut accroître le rendement grainier et la stabilité du rendement grainier comparativement aux systèmes d’ensemencement actuels du blé de printemps. Des essais au champ ont été réalisés dans l’Ouest canadien de 2015 à 2018 afin d’évaluer l’effet d’une gestion agronomique optimale sur le rendement en grains, la qualité et la stabilité du rendement dans les systèmes d’ensemencement ultra-hâtif du blé. Nous avons évalué quatre périodes d’ensemencement, établies en fonction de la température du sol. L’ensemencement le plus hâtif a été effectué lorsque le sol atteignait 0–2,5 °C à une profondeur de 5 cm, et les trois semis suivants ont été effectués à des intervalles de 2,5 °C jusqu’à une température du sol de 10 °C. Deux lignées de blé de printemps ont été semées à chaque date d’ensemencement, à deux profondeurs (2,5 et 5 cm) et selon deux taux de semis (200 et 400 graines m−2). Le rendement grainier et la stabilité les plus élevés ont été obtenus en combinant les dates d’ensemencement les plus hâtives, un taux de semis élevé et une faible profondeur d’ensemencement; la lignée de blé n’a pas influé sur le rendement grainier. La teneur en protéines du grain était plus élevée pour les dates d’ensemencement tardives; toutefois, le rendement grainier supérieur pour les dates d’ensemencement hâtives s’est traduit par une plus grande production de protéines par unité de surface. Malgré des températures ambiantes extrêmes inférieures à 0 °C après l’ensemencement, la survie des plantes semées le plus hâtivement n’a pas été réduite. L’ensemencement du blé aussitôt que possible après que la température du sol a atteint 0 °C et avant qu'elle atteigne 7,5–10 °C, selon un taux d’ensemencement optimal et à une faible profondeur d’ensemencement, a accru le rendement grainier et la stabilité comparativement aux pratiques d’ensemencement actuelles. L’adoption de systèmes d’ensemencement ultra-hâtif du blé dans le nord des grandes plaines se traduira par des avantages supplémentaires en termes de rendement grainier, car les changements climatiques continuent d’augmenter les températures annuelles moyennes de la saison de culture.

Résumé

L’ensemencement ultra-hâtif du blé de printemps (Triticum aestivum L.) dans le nord des grandes plaines peut accroître le rendement grainier et la stabilité du rendement grainier comparativement aux systèmes d’ensemencement actuels du blé de printemps. Des essais au champ ont été réalisés dans l’Ouest canadien de 2015 à 2018 afin d’évaluer l’effet d’une gestion agronomique optimale sur le rendement en grains, la qualité et la stabilité du rendement dans les systèmes d’ensemencement ultra-hâtif du blé. Nous avons évalué quatre périodes d’ensemencement, établies en fonction de la température du sol. L’ensemencement le plus hâtif a été effectué lorsque le sol atteignait 0–2,5 °C à une profondeur de 5 cm, et les trois semis suivants ont été effectués à des intervalles de 2,5 °C jusqu’à une température du sol de 10 °C. Deux lignées de blé de printemps ont été semées à chaque date d’ensemencement, à deux profondeurs (2,5 et 5 cm) et selon deux taux de semis (200 et 400 graines m−2). Le rendement grainier et la stabilité les plus élevés ont été obtenus en combinant les dates d’ensemencement les plus hâtives, un taux de semis élevé et une faible profondeur d’ensemencement; la lignée de blé n’a pas influé sur le rendement grainier. La teneur en protéines du grain était plus élevée pour les dates d’ensemencement tardives; toutefois, le rendement grainier supérieur obtenu pour les dates d’ensemencement hâtives s’est traduit par une plus grande production de protéines par unité de surface. Malgré des températures ambiantes extrêmes inférieures à 0 °C après l’ensemencement, la survie des plantes semées le plus hâtivement n’a pas été réduite. L’ensemencement du blé aussitôt que possible après que la température du sol a atteint 0 °C et avant qu'elle atteigne 7,5–10 °C, selon un taux d’ensemencement optimal et à une faible profondeur d’ensemencement, a accru le rendement grainier et la stabilité du rendement comparativement aux pratiques d’ensemencement actuelles. L’adoption de systèmes d’ensemencement ultra-hâtif du blé dans le nord des grandes plaines se traduira par des avantages supplémentaires en termes de rendement grainier, car les changements climatiques continuent d’entraîner une augmentation des températures annuelles moyennes de la saison de culture.