Size-induced phenotypic reaction norms in a parasitoid wasp: An examination of life-history and behavioural traits

Citation

Abram, P.K., Parent, J.-P., Brodeur, J., et Boivin, G. (2015). « Size-induced phenotypic reaction norms in a parasitoid wasp: An examination of life-history and behavioural traits. », Biological Journal of the Linnean Society. doi : 10.1111/bij.12658

Résumé

La quantité de ressources disponibles durant le développement a souvent une incidence sur la taille corporelle, induisant une variation phénotypique des traits d’histoire de vie et des comportements reproducteurs. Toutefois, peu d’études ont été consacrées à ce jour aux normes de réaction des traits d’histoire de vie et des comportements reproducteurs en relation avec la taille corporelle. Nous avons mesuré la plasticité phénotypique de plusieurs traits d’histoire de vie (charge d’œufs spécifique à l’âge, taille des œufs, longévité) et du comportement (taux d’oviposition, taux de marquage des hôtes, vitesse de locomotion) en relation avec la variation de la taille corporelle chez le parasitoïde des œufs Telenomus podisi Ashmead (Hymenoptera: Scelionidae). Nous nous attendions à ce que les traits d’histoire de vie répondent plus aux variations de taille que les comportements, ce qui résulterait en moins de pentes positives chez les normes de réaction liées aux comportements. Tel que prédit par les modèles sur les traits d’histoire de vie, les individus de plus petite taille semblent centrer l’allocation des ressources sur la reproduction en début de vie, présentant une charge d’œufs comparable à celles des individus de grande taille 9 jours après l’émergence. Étonnamment, la taille n’a eu aucun effet sur la longévité. Toutefois, la taille des œufs, le nombre de descendants produits à chaque épisode de ponte et le taux de synthèse subséquente des œufs étaient plus élevés chez les individus de plus grande taille. En outre, tel que prévu, les normes de réaction entre les comportements et la taille corporelle montraient toutes une pente positive. Dès lors, en dépit d’une possible plasticité compensatoire adaptative des traits d’histoire de vie chez les individus de petite taille, les contraintes comportementales directement liées à la taille corporelle contribuent à maintenir une relation positive entre la taille et la valeur adaptative.