A review of the detection and fate of novel plant molecules derived from biotechnology in livestock production

Citation

Alexander, T.W., Reuter, T.R., Aulrich, K., Sharma, R., Okine, E.K., Dixon, W.T., et McAllister, T.A. (2007). « A review of the detection and fate of novel plant molecules derived from biotechnology in livestock production. », Animal Feed Science and Technology, 133(1-2), p. 31-62. doi : 10.1016/j.anifeedsci.2006.08.003

Résumé

Depuis la commercialisation de la première culture génétiquement modifiée (GM) en 1996, la superficie de terre arable consacrée à la production d’aliments du bétail GM a augmenté de façon considérable. En dépit de l’adoption généralisée des aliments GM pour les humains et le bétail, leur innocuité reste un sujet controversé dans la population. Pour donner aux consommateurs la possibilité de choisir, certains pays ont adopté l’étiquetage obligatoire des aliments GM pour les humains et le bétail lorsque leur présence adventice dépasse un pourcentage seuil défini. Les méthodes de détection et de quantification des végétaux GM dans les aliments du bétail comprennent des épreuves basées sur les protéines et l’ADN, mais leur sensibilité peut varier en fonction des techniques utilisées dans la transformation de ces aliments. L’intérêt porté à la consommation de protéines et d’ADN transgéniques a suscité des études sur leur devenir dans le tube digestif du bétail et sur la possibilité que des transgènes ou leurs produits soient incorporés dans les tissus. Aucune protéine transgénique n’a été détectée dans des tissus ou produits animaux. Des fragments d’ADN de gènes de chloroplastes endogènes dont il existe un nombre élevé de copies chez les végétaux ont été détectés dans des tissus de volaille, de porc et de ruminants. Des fragments d’ADN endogène et transgénique de gènes en nombre limité de copies ont été détectés dans les tissus animaux, mais dans une moindre mesure que ceux d’ADN de gènes dont il existe un nombre élevé de copies. Les recherches actuelles indiquent que le passage de fragments d’ADN alimentaire à travers la paroi intestinale est un phénomène physiologique naturel, dont la probabilité varie en fonction de leur concentration dans les aliments du bétail. Les caractères transgéniques dont l’expression est autorisée dans les aliments du bétail n’ont jusqu’à maintenant présenté aucun risque pour le bétail.

Date de publication

2007-02-01

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