Polymorphisms and haplotypes in the bovine neuropeptide Y, growth hormone receptor, ghrelin, insulin-like growth factor 2, and uncoupling proteins 2 and 3 genes and their associations with measures of growth, performance, feed efficiency, and carcass mer

Citation

Sherman, E.L., Nkrumah, D.J., Murdoch, B.M., Li, C., Wang, Z., McKay, S.D., Fu, A., et Moore, S.S. (2008). « Polymorphisms and haplotypes in the bovine neuropeptide Y, growth hormone receptor, ghrelin, insulin-like growth factor 2, and uncoupling proteins 2 and 3 genes and their associations with measures of growth, performance, feed efficiency, and carcass merit in beef cattle. », Journal of Animal Science, 86(1), p. 1-16. doi : 10.2527/jas.2006-799

Résumé

Les gènes qui régulent le métabolisme et le partitionnement de l’énergie peuvent influencer des caractères importants sur le plan économique chez les animaux de ferme, comme le font les polymorphismes à l’intérieur de ces gènes. Dans la présente étude, les associations entre les polymorphismes de nucléotide simple (SNP) du neuropeptide bovin Y (NBY), le récepteur de l’hormone de croissance (GHR), la ghréline, les protéines brûleuses de graisses excédentaires 2 et 3 (UCP2 et UCP3), IGF2, la corticolibérine, la transcription régulée par la cocaïne et les amphétamines, le récepteur de la mélanocortine 4 (MC4R), la pro-opiomélanocortine (POMC) et les gènes GH, d’une part, et la croissance, l’efficacité alimentaire et la qualité de carcasses des bouvillons, d’autre part, ont été évaluées. Au total, les associations avec ces caractères ont été évaluées pour 24 SNP, et des haplotypes ont été construits avec chacun des gènes lorsqu’au moins deux SNP présentaient des associations significatives. Un SNP A/G situé sur l’intron 4 du gène GRH a eu les plus gros effets sur le poids corporel des animaux (effet de dominance P < 0,01) et sur l’efficacité alimentaire (effet des allèles P < 0,05). Un autre SNP A/G situé dans la région promoteur du GHR a eu des effets similaires, mais les haplotypes de ces deux SNP ont réduit les effets du SNP situé dans l’intron 4. Trois SNP du gène NPY présentaient des associations avec le marbrage (P < 0,001), ainsi qu’avec le GMQ, le poids corporel et l’indice de consommation (IC) (P < 0.05). La combinaison de ces 3 SNP en haplotypes a en règle générale amélioré l’association ou a eu un degré d’association similaire à celui de chacun des SNP. Un seul SNP en UCP3, un SNP A/G dans l’intron 3, était associé avec le GMQ (P = 0,025), l’efficacité partielle de la croissance (PEG) et l’IC (P < 0,01). Trois SNP dans le gène UCP2 se trouvaient en déséquilibre de liaison presque complet et présentaient des associations avec le rendement en viande maigre, le grade, l’IMS et le poids corporel (P < 0,05). Les haplotypes entre le SNP dans l’UCP3 et l’UCP2 ont en général réduit les associations observées dans chacun des SNP. Un SNP A/G dans le gène de la ghréline avait tendance à avoir des effets sur l’ingestion résiduelle d’aliments, l’IC et la PEG (P < 0,10). Le SNP IGF2 a très fortement influencé la région LM (P < 0,01), le lard dorsal, le GMQ et l’IC (P < 0,05). Le SNP dans le transcript régulé par la cocaïne et les amphétamines, le MC4R, la POMC et les gènes GH et CRH ne présentaient d’association à P < 0,05 avec aucun des caractères. Bien que la plupart des SNP qui présentaient des associations n’aient pas provoqué de modifications des acides aminés, ces SNP pourraient être associés à d’autres mutations causatives ou à un locus quantitatif avoisinant qui ne sont pas encore dépistés. Il sera très important de vérifier ces résultats dans d’autres populations de bovins.

Date de publication

2008-01-01

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