Lien entre le gain de poids corporel et le niveau d’expression de l’ARNm du récepteur de l’hormone de croissance, du facteur de croissance de type 1 proche de l’insuline et du récepteur bêta adrénergique dans les muscles, les tissus adipeux et le foie ch

Citation

Zheng, W., Leng, X., Vinsky, M., Li, C., Jiang, H. (2018). Association of body weight gain with muscle, fat, and liver expression levels of growth hormone receptor, insulin-like growth factor I, and beta-adrenergic receptor mRNAs in steers. Domestic Animal Endocrinology, [online] 64 31-37. http://dx.doi.org/10.1016/j.domaniend.2018.03.008

Résumé en langage clair

L’efficience alimentaire et la croissance sont des caractéristiques importantes en production bovine. Pour comprendre les fondements physiologiques de l’efficience alimentaire chez les bovins de boucherie, nous avons testé l’hypothèse selon laquelle les bovins qui présentent une plus grande efficience alimentaire ont un niveau d’expression plus élevé des gènes, notamment le récepteur de l’hormone de croissance (GHR) ou le récepteur bêta adrénergique (ADRB), le facteur de croissance de type 1 proche de l’insuline (IGF1), le récepteur IGF1 (IGF1R), le récepteur bêta 1 adrénergique (ADRB1) et les récepteurs ADRB2 et ADRB3 dans les muscles squelettiques, le foie et les tissus adipeux. Dans le cadre de cette étude, nous avons mesuré la consommation alimentaire résiduelle (CAR) et les caractères de la carcasse chez 50 bouvillons Angus. À l’abattage, des échantillons de muscles squelettiques, de tissus adipeux sous cutanés et de foie ont été prélevés pour les 10 bouvillons chez lesquels la CAR était le plus élevée et les 10 bouvillons chez lesquels la CAR était le plus faible, et le niveau d’expression des gènes ci dessus a été quantifié dans chaque type de tissu. Le niveau d’expression des gènes GHR, IGF1, IGF1R, ADRB1, ADRB2 et ADRB3 dans les muscles, les tissus adipeux et le foie n’étaient ni différent (P > 0,1) entre les bouvillons chez lesquels la CAR était élevée et ceux chez lesquels la CAR était faible, ni corrélé (P > 0,1) avec la CAR. Ces résultats n’appuient pas notre hypothèse initiale. Cependant, le niveau d’expression des gènes GHR, IGF1 et IGF1R dans les muscles et les tissus adipeux était positivement corrélé avec le gain moyen quotidien (GMQ) (r = 0,52 à 0,65; P = 0,002 à 0,02), alors que le niveau d’expression de l’ARNm du gène GHR (r = -0,50; P = 0,03) et du gène IGF1 (r = 0,47; P = 0,04) dans le foie était négativement corrélé avec le GMQ. Ces résultats semblent indiquer que le niveau d’expression des gènes GHR, IGF1 et IGF1R dans les muscles et les tissus adipeux a un effet positif, tandis que le niveau d’expression des gènes GHR et IGF1 dans le foie a un effet négatif sur le gain après sevrage chez les bovins de boucherie.

Résumé

© 2018. Les fondements physiologiques de l’efficience alimentaire ne sont pas clairs. L’administration d’agonistes de l’hormone de croissance ou d’agonistes bêta adrénergiques améliore l’efficience alimentaire chez divers animaux. L’objectif de cette étude était de vérifier l’hypothèse selon laquelle les bovins qui présentent une plus grande efficience alimentaire ont un niveau d’expression plus élevé de l’ARNm du récepteur de l’hormone de croissance (GHR) ou du récepteur bêta adrénergique (ADRB) dans les muscles squelettiques, les tissus adipeux et le foie, qui sont les principaux tissus cibles des agonistes de l’hormone de croissance et béta adrénergiques. Cinquante bouvillons Angus ont reçu une ration de finition pendant 75 jours afin de déterminer leur consommation alimentaire résiduelle (CAR). Des mesures de la carcasse et des échantillons de muscles squelettiques, de tissus adipeux sous cutanés et de foie ont été recueillis, à l’abattage, pour les 10 bouvillons chez lesquels la CAR était le plus élevée et les 10 bouvillons chez lesquels la CAR était le plus faible. L’abondance de l’ARNm du GHR, du facteur de croissance de type 1 proche de l’insuline (IGF1), du récepteur IGF1 (IGF1R), du récepteur bêta 1 adrénergique (ADRB1) et des récepteurs ADRB2 et ADRB3 a été quantifiée par transcription inverse et amplification en chaîne par polymérase (TI ACP), en temps réel. Les bouvillons chez lesquels la CAR était faible ont eu une consommation de matière sèche de 11 % moins élevée que les bouvillons chez lesquels la CAR était élevée (P = 0,004). Peu importe si leur CAR était élevée ou faible, les bouvillons ne présentaient pas de différences en ce qui concerne le GMQ ou d’autres mesures de croissance ou de la carcasse. Les bouvillons chez lesquels la CAR était faible avaient généralement un poids à la naissance moins élevé que les bouvillons chez lesquels la CAR était élevée (P = 0,089). Le niveau d’expression de l’ARNm des gènes GHR, IGF1, IGF1R, ADRB1, ADRB2 et ADRB3 dans les muscles, les tissus adipeux et le foie n’étaient ni différent (P > 0,1) entre les bouvillons chez lesquels la CAR était élevée et ceux chez lesquels la CAR était faible, ni corrélé (P > 0,1) avec la CAR. Ces résultats n’appuient pas notre hypothèse initiale. Cependant, le niveau d’expression de l’ARNm des gènes GHR, IGF1 et IGF1R dans les muscles et les tissus adipeux était positivement corrélé avec le gain moyen quotidien (GMQ) (r = 0,52 à 0,65; P = 0,002 à 0,02), alors que le niveau d’expression de l’ARNm du gène GHR (r = 0,50; P = 0,03) et du gène IGF1 (r = 0,47; P = 0,04) dans le foie était négativement corrélé avec le GMQ. Ces résultats semblent indiquer que le niveau d’expression de l’ARNm des gènes GHR, IGF1 et IGF1R dans les muscles et les tissus adipeux a un effet positif, tandis que le niveau d’expression de l’ARNm des gènes GHR et IGF1 dans le foie a un effet négatif sur le gain de poids corporel après sevrage chez les bovins.

Date de publication

2018-07-01

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