Factors Affecting Establishment of Sweet Cherry on Gisela 6 Rootstock.

Citation

Neilsen, G.H., Neilsen, D., Kappel, F., Toivonen, P.M.A., et Herbert, L.C. (2010). « Factors Affecting Establishment of Sweet Cherry on Gisela 6 Rootstock. », HortScience, 45(6), p. 939-945.

Résumé

Nous avons établi une plantation de cerisiers doux (Prunus avium L.) ‘Cristalina’ et ‘Skeena’ sur porte-greffe ‘Gisela 6’ (Prunus cerasus x Prunus canescens) selon un plan aléatoire à parcelles subdivisées et répétitions, avec parcelles principales (deux fréquences d’irrigation), sous-parcelles (deux cultivars) et sous-sous-parcelles (trois traitements du sol), et l’avons observée durant les quatre premières années de croissance. À partir de la deuxième année, la même quantité d’eau a été distribuée à chacun des arbres au moyen de quatre goutteurs par arbre, selon une fréquence élevée (quatre fois par jour) ou faible (une fois tous les deux jours). L’année de la plantation, trois différents traitements du sol ont été instaurés : 1) fertigation en N et en K et application d’herbicide en bandes (témoin); 2) même traitement que le témoin avec, en plus, la mise en place et le maintien d’un paillis d’écorce de 10 cm d’épaisseur sur les bandes de terre où l’herbicide avait été appliqué; 3) distribution de 20 g de phosphore (P) par arbre par année immédiatement après la floraison. La fréquence élevée d’irrigation a permis d’augmenter l’humidité du sol (couche de 0 cm à 20 cm de profondeur) durant toutes les saisons de végétation. Chez les arbres irrigués à une fréquence élevée, les concentrations des éléments nutritifs non mobiles P et K dans les feuilles et les fruits étaient plus élevées que chez les arbres irrigués à faible fréquence, et la superficie de la section transversale du tronc était plus grande. De façon générale, l’irrigation à fréquence élevée n’a eu aucun effet sur le rendement fruitier initial ni sur la grosseur des fruits. En 2008, par rapport aux fruits des arbres irrigués à fréquence élevée, les fruits des arbres irrigués à faible fréquence avaient une coloration plus intense, des concentrations de solides solubles et de composés phénoliques totaux plus élevées, une acidité totale plus faible et une fermeté et une résistance à l’arrachement du pédoncule moindres, signes d’une maturation plus rapide. Par rapport au traitement témoin du sol, la fertigation en P a donné des concentrations plus élevées de P dans les feuilles et les fruits et, en 2008, un rendement fruitier plus élevé ainsi qu’un retard de la maturité de récolte qui se traduisait par une plus faible intensité de la coloration, une plus faible concentration de solides solubles et une résistance plus élevée à l’arrachement du pédoncule. Toujours par rapport au traitement témoin du sol, la mise en place d’un paillis a donné des arbres plus vigoureux (mais seulement en association avec la fréquence élevée d’irrigation) et des concentrations plus élevées de K dans les feuilles mais a eu peu d’effet sur le rendement fruitier initial et sur la qualité des fruits. Les réponses des deux cultivars aux différents traitements variaient considérablement : le cultivar ‘Cristalina’ s’est avéré moins vigoureux que le cultivar ‘Skeena’, mais les fruits de ‘Skeena’ étaient moins fermes que ceux de ‘Cristalina’, et leur pédoncule était moins fortement adhérent.

Date de publication

2010-12-31

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