Effects of isovalerate supplementation on microbial status and rumen enzyme profile in steers fed on corn stover based diet

Citation

Liu, Q., Wang, C., Pei, C.X., Li, H.Y., Wang, Y., Zhang, S.L., Zhang, Y.L., He, J.P., Wang, H., Yang, W.-Z., Bai, Y.S., Shi, Z.G., et Liu, X.N. (2014). « Effects of isovalerate supplementation on microbial status and rumen enzyme profile in steers fed on corn stover based diet. », Livestock Science, 161(1), p. 60-68. doi : 10.1016/j.livsci.2013.12.034

Résumé

Dans la présente étude, nous avions pour objectif d’évaluer les effets de l’ajout d’isovalérate sur la qualité microbienne et l’activité des enzymes du rumen chez des bouvillons ayant reçu une ration à base de canne de maïs faible en protéines. Pour ce faire, nous avons eu recours à huit bouvillons Simmental pourvus d’une canule ruminale suivant un plan d’expérience en carré latin 4 × 4 répété. Les traitements étaient les suivants : témoin (sans isovalérate), et FIV (faible teneur en isovalérate), MIV (teneur moyenne en isovalérate) et EIV (teneur élevée en isovalérate) renfermant 8,4, 16,8 et 25,2 g d’isovalérate par bouvillon par jour, respectivement. Nous avons mélangé l’isovalérate à la main dans la portion de concentré. La ration était composée de 60 % de canne de maïs et de 40 % de concentré (par rapport à la matière sèche). La consommation de matière sèche (9 kg/jour en moyenne) a été limitée à au plus 90 % de la consommation à volonté. Que les dénombrements aient été faits par la méthode directe, par culture selon la technique des « tubes roulés » ou par PCR en temps réel, les populations des bactéries totales, des bactéries cellulolytiques et des champignons anaérobies ont augmenté de façon linéaire, tandis que celles des protozoaires et des méthanogènes totaux ont diminué de façon linéaire avec l’augmentation de l’apport d’isovalérate. La quantification par PCR en temps réel de la population de R. albus, de R. flavefaciens, de B. fibrisolvens et de F. succinogenes a augmenté de façon linéaire (p < 0,04) avec l’accroissement de l’apport d’isovalérate. Les activités CMCase, xylanase et β‑glucosidase ont augmenté de façon linéaire (p < 0,05), alors que l’activité protéase a diminué de façon linéaire (p < 0,005) avec l’augmentation de l’apport d’isovalérate. La production de méthane a diminué de façon linéaire (p < 0,001) avec l’accroissement de l’apport d’isovalérate. La dégradabilité effective de la cellulose et celle de l’hémicellulose de la canne de maïs ont augmenté de façon linéaire (p < 0,001), alors que celle des protéines brutes dans la ration a diminué de façon linéaire (p < 0,001) avec l’augmentation de l’apport d’isovalérate. Nos résultats montrent que l’ajout d’isovalérate à la ration a amélioré la qualité microbienne et l’activité des enzymes du rumen chez les bouvillons. Il est permis de penser que l’isovalérate a stimulé les enzymes ou les microorganismes digestifs proportionnellement à la quantité ajoutée à la ration à base de canne de maïs faible en protéine. Dans les conditions expérimentales de cette étude, la dose d’isovalérate optimale était d’environ 16,8 g par bouvillon par jour.

Date de publication

2014-03-01

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