Effects of feeding propylene glycol on dry matter intake, lactation performance, energy balance and blood metabolites in early lactation dairy cows

Citation

Liu, Q., Wang, C., Yang, W.-Z., Zhang, W.W., Yang, X.M., He, D.C., Dong, K.H., et Huang, Y.X. (2009). « Effects of feeding propylene glycol on dry matter intake, lactation performance, energy balance and blood metabolites in early lactation dairy cows. », Animal, 3(10), p. 1420-1427. doi : 10.1017/S175173110999036X

Résumé

La présente étude visait à évaluer les effets d’une alimentation comportant du propylène glycol (PG) sur la prise alimentaire, le rendement en lait et la composition du lait ainsi que sur les métabolites sanguins et le bilan énergétique chez des vaches laitières Holstein en lactation depuis 1 à 63 jours. Trente-deux vaches Holstein multipares ont été réparties en quatre groupes selon un dispositif aléatoire par blocs en fonction du nombre de lactations, de la production laitière des 305 jours précédents et de la date de vêlage prévue. Les traitements ont été les suivants : ration témoin, ration à faible teneur en PG, ration à teneur moyenne en PG et ration à teneur élevée en PG (soit 0, 150, 300 et 450 mL de PG par vache par jour, respectivement). Le supplément de PG de qualité alimentaire (0,998 g/g de PG) a été mélangé à la main dans le tiers supérieur de la ration quotidienne. Les vaches ont reçu à volonté une ration totale mélangée composée de fourrage et de concentré (50:50, proportions de matière sèche). L’ajout de PG n’a pas eu d’effet sur la prise alimentaire, le rendement en lait et la composition du lait (P > 0,05). Dans l’ensemble, la baisse de poids a eu tendance (P < 0,08) à diminuer de façon linéaire, et le bilan énergétique s’est amélioré de façon linéaire avec l’augmentation de l’apport de PG. La concentration plasmatique de glucose était plus élevée chez les vaches qui avaient reçu du PG que chez les vaches témoins (55,6 par comparaison à 58,9 mg/dL) et elle s’est accrue de façon linéaire (P < 0,01) avec l’apport de PG. Les concentrations plasmatiques d’acides gras non estérifiés et de bêta-hydroxybutyrate ont augmenté de façon linéaire, mais la concentration urinaire d’acétoacétate a changé de façon quadratique, la concentration la plus élevée ayant été observée avec la ration témoin et la plus basse, avec la ration contenant 450 mL/jour de PG. Ces résultats indiquent que l’ajout de PG à la ration des vaches en début de lactation a eu peu d’effets sur la prise alimentaire et la production de lait, mais qu’il pourrait réduire les teneurs du lait en gras et en protéines. L’ajout de PG à la ration des vaches en début de lactation modifie favorablement le bilan énergétique et réduit la baisse de poids.

Date de publication

2009-10-01

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