Diverse Rotations and Optimal Cultural Practices Control Wild Oat (Avena fatua)

Citation

Harker, K.N., O'Donovan, J.T., Turkington, T.K., Blackshaw, R.E., Lupwayi, N.Z., Smith, E.G., Johnson, E.N., Pageau, D., Shirtliffe, S.J., Gulden, R.H., Rowsell, J., Hall, L.M., et Willenborg, C.J. (2016). « Diverse rotations and optimal cultural practices control wild oat (Avena fatua). », Weed Science, 64(1), p. 170-180. doi : 10.1614/WS-D-15-00133.1

Résumé

Dans l’Ouest canadien, la folle avoine engendre plus de dépenses pour l’achat d’herbicides que toute autre espèce de mauvaise herbe, et sa résistance aux herbicides constitue le problème de résistance le plus répandu. De 2010 à 2014, nous avons réalisé une expérience de culture avec semis direct dans huit sites au champ au Canada, pour déterminer l’effet du cycle vital de la plante cultivée, de l’espèce cultivée, du taux d’ensemencement, de l’utilisation de la culture, de la dose d’herbicide appliquée et de la combinaison d’herbicides sur la lutte contre la folle avoine et le rendement du canola. Nous avons observé que la combinaison d’un taux d’ensemencement doublé d’orge à ensilage à fauche hâtive, d’un taux d’ensemencement doublé de céréales d’hiver et d’une absence d’application d’herbicides contre la folle avoine 3 années sur 5 (2011 à 2013) donnait souvent une densité de folle avoine, une biomasse aérienne de folle avoine, une densité de graines de folle avoine dans le sol ainsi qu’un rendement en canola semblables à ceux obtenus avec la rotation répétée canola-blé combinée à un régime complet d’application de l’herbicide contre la folle avoine. L’efficacité de la lutte contre la folle avoine était semblable avec le traitement de 3 ans de luzerne vivace sans application d’herbicides. Le traitement combinant une absence d’herbicides contre la folle avoine au cours de 2 des 5 années et une rotation comprenant uniquement des plantes annuelles d’été a donné une densité, une biomasse et un réservoir de graines de folle avoine plus élevés que les autres traitements. Les systèmes qui combinent efficacement des pratiques culturales diversifiées et optimales pour la lutte contre les mauvaises herbes ainsi qu’une utilisation limitée des herbicides permettent une diminution de la pression de sélection causant l’apparition d’une résistance aux herbicides chez les mauvaises herbes et prolongent ainsi l’efficacité des herbicides.