Déduire, à partir de données sur l’expression génique, les modifications relatives au développement des muscles squelettiques survenant chez des chèvres nourries au pâturage et des chèvres nourries à l’étable

Citation

Huang, J., Jiao, J., Tan, Z.L., He, Z., Beauchemin, K.A., Forster, R., Han, X.F., Tang, S.X., Kang, J., Zhou, C. (2016). Inferring the Skeletal Muscle Developmental Changes of Grazing and Barn-Fed Goats from Gene Expression Data. Journal of Agricultural and Food Chemistry, [online] 64(36), 6791-6800. http://dx.doi.org/10.1021/acs.jafc.6b02708

Résumé en langage clair

Nous avons utilisé 36 chèvres noires Xiangdong pour étudier les taux d’expression liés à l’âge des protéines et de l’ARNm associés à certains gènes liés à la croissance des muscles squelettiques, dans des conditions d’alimentation au pâturage (P) ou à l’étable (E). Nous avons constaté que le sevrage influe sur l’expression des gènes liés aux protéines structurales des muscles squelettiques, sur la croissance des muscles squelettiques et sur le type de fibres musculaires squelettiques ainsi que leur composition, tandis que l’alimentation influe principalement sur l’expression des gènes liés à la croissance des muscles squelettiques. L’étude nous offre des connaissances de base sur la croissance musculaire chez les jeunes ruminants, ce qui nous permettrait d’optimiser le rendement des animaux.

Résumé

© 2016 American Chemical Society. Nous avons utilisé trente-six chèvres noires Xiangdong pour comparer, dans des conditions d’alimentation au pâturage (P) ou à l’étable (E) : 1) les taux d’expression liés à l’âge des protéines et de l’ARNm associés à certains gènes codant des facteurs de régulation myogénique, des membres de la famille MEF2 et des protéines structurales des muscles squelettiques, et 2) le type de fibres musculaires squelettiques qui se forment lors de la croissance des muscles squelettiques et la composition de ces fibres. Les chèvres ont été abattues à six moments choisis pour refléter les changements de développement des muscles squelettiques durant les phases de non-rumination (jours 0, 7 et 14), de transition (jour 42) et de rumination (jours 56 et 70). Nous avons observé que le nombre de gènes de type IIx dans le muscle longissimus dorsi augmentait rapidement, tandis que le nombre de gènes de type IIa et IIb diminuait légèrement, ce qui indique que ces gènes étaient coordonnés durant les stades de croissance et de développement rapides du muscle squelettique. Sauf en ce qui concerne les gènes Myf5 et Myf6, les conditions d’alimentation n’ont eu aucun effet sur l’expression génique (P > 0,05). L’âge a eu une incidence sur l’expression des protéines MYOZ3 et MEF2C (P < 0,05), tandis qu’il y a eu une diminution linéaire de la PGC-1α dans le groupe P. Les conditions d’alimentation n’ont eu une incidence que sur l’expression de la protéine MYOZ3 (P < 0,001). De plus, nous avons constaté que les protéines PGC-1α et MEF2C peuvent interagir entre elles et favoriser la croissance musculaire. Les résultats actuels indiquent que 1) la croissance des muscles squelettiques pendant les jours 0-70 suivant la naissance est principalement due à une hypertrophie et à une différenciation des fibres musculaires, 2) le sevrage influe sur l’expression des gènes liés aux protéines structurales des muscles squelettiques, sur la croissance des muscles squelettiques et sur le type de fibres musculaires squelettiques ainsi que leur composition, et 3) les conditions d’alimentation influent principalement sur l’expression des gènes liés à la croissance des muscles squelettiques.

Date de publication

2016-09-14

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