Root endophytes modify the negative effects of chickpea on the emergence of durum wheat

Citation

Ellouze, W., Hamel, C., Bouzid, S., et St-Arnaud, M. (2015). « Root endophytes modify the negative effects of chickpea on the emergence of durum wheat. », Applied Soil Ecology, 96(Article number 2262), p. 201-210. doi : 10.1016/j.apsoil.2015.08.009

Résumé

Certains facteurs environnementaux biotiques et abiotiques ont une incidence sur la production de métabolites secondaires chez les végétaux. Nous avons voulu vérifier si (1) les microorganismes résidents endophytes des racines et (2) le déficit hydrique peuvent modifier les effets négatifs des amendements de pois chiche sur le blé dur. Pour ce faire, nous avons utilisé une communauté de microorganismes résidents endophytes des racines provenant des Prairies canadiennes. Nous avons créé des microcosmes à partir de sol prélevé au champ puis pasteurisé, puis avons inoculé à une partie de ces microcosmes des racines qui renfermaient une communauté de microorganismes endophytes provenant du même sol et avaient été stérilisées en surface. Nous y avons ensuite cultivé individuellement quatre cultivars de pois chiche, en maintenant une teneur en eau suffisante (70 % de la capacité au champ) dans le cas de certains microcosmes et déficitaire (30 % de la capacité au champ) dans le cas des autres microcosmes, jusqu’à maturité des plantes de pois chiche. Ensuite, au moyen de ces mêmes microcosmes, nous avons évalué les effets négatifs des tissus des pousses et des racines de pois chiche sur le blé dur. Les tissus des pousses de pois chiche ont eu sur la levée du blé dur un effet négatif équivalant à celui du témoin positif, la moutarde noire, alors que les racines de pois chiche n’ont eu aucun effet sur la levée du blé dur. L’introduction d’endophytes des racines dans les microcosmes a modifié le profil de levée du blé dur et a généralement réduit les effets négatifs du pois chiche dans les sols amendés avec les tissus de cette plante, sauf dans le cas du cultivar CDC Nika; la présence des tissus de ce cultivar a eu un effet négatif plus marqué sur le taux maximal de levée du blé dur dans les microcosmes avec inoculation que dans les microcosmes sans inoculation. Le déficit hydrique n’a eu aucune incidence sur l’effet négatif des tissus de pois chiche. Nos résultats portent à croire que certaines combinaisons de cultivars de pois chiche et de microorganismes résidents associés aux racines ont un effet favorable sur le blé dur, alors que d’autres combinaisons ont un effet négatif, ce qui pourrait en partie expliquer l’irrégularité des rendements des cultures de blé établies à la suite de cultures de pois chiche.

Date de publication

2015-11-01