Phenotypic diversity of Jerusalem artichoke (Helianthus tuberosas L.) germplasm preserved by the Canadian genebank

Citation

Diederichsen, A. (2010). « Phenotypic diversity of Jerusalem artichoke (Helianthus tuberosas L.) germplasm preserved by the Canadian genebank. », Helia, 33(53), p. 1-16. doi : 10.2298/HEL1053001D

Résumé

Le topinambour (Helianthus tuberosus L.) est originaire de l’est des États-Unis et du Mexique. Malgré les travaux de sélection importants menés en Europe, en ex-Union soviétique et dans une certaine mesure au Canada, l’espèce demeure sous-utilisée. Il est rare que le matériel génétique conservé dans les diverses banques de gènes ait fait l’objet d’une caractérisation complète. En 2006, Ressources phytogénétiques du Canada (RPC) a acquis 162 spécimens de topinambour. Ce matériel a été caractérisé sur le plan agrobotanique au cours des saisons de culture 2006 et 2008, à Saskatoon, en Saskatchewan, au Canada. Nous comparons ici les résultats obtenus au cours de ces deux années avec 158 spécimens. Une évaluation de la variabilité de 13 descripteurs qualitatifs et 10 descripteurs quantitatifs ayant trait à la feuille, à la tige et au tubercule ainsi qu’à des caractères phénologiques nous a permis de répertorier une vaste gamme de variation phénotypique. Cependant, comme les évaluations présentaient généralement une faible répétabilité d’une année à l’autre, il semble que l’environnement influait fortement sur la diversité phénotypique. La précocité de floraison, la largeur du tubercule, le poids du tubercule, la forme du tubercule, la couleur de la peau du tubercule ainsi que le port souterrain de la plante (tubercules groupés ou répartis) se sont révélés les caractères les plus utiles pour décrire la variation existant parmi les spécimens de topinambour. Les dimensions des feuilles et le caractère plus ou moins denté de leur marge permettaient également de distinguer certains génotypes extrêmes. Nous proposons de classer la collection de RPC selon que le matériel est primitif ou à gros tubercule, en nous fondant sur le poids et la largeur d’un seul tubercule. Nous présentons également six catégories de types de tubercules fondées sur leur forme et leur couleur.

Date de publication

2010-12-01

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