Mulch type and moisture level affect pupation depth of Rhagoletis mendax Curran (Diptera: Tephritidae) in the laboratory

Citation

Renkema, J.M., Cutler, C.G., Lynch, D.H., MacKenzie, K.C., et Walde, S.J. (2011). « Mulch type and moisture level affect pupation depth of Rhagoletis mendax Curran (Diptera: Tephritidae) in the laboratory. », Journal of Pest Science, 84(3), p. 281-287. doi : 10.1007/s10340-011-0365-2

Résumé

Le paillage peut être bénéfique pour la production biologique de bleuets en corymbe, mais ses effets sur les insectes ravageurs demeurent à ce jour peu étudiés. Pour les ravageurs qui se nymphosent dans le sol, la profondeur d’enfouissement de la nymphe peut influer sur le succès de la nymphose en raison de différences de température et d’humidité, de facteurs de mortalité comme la prédation ou de l’efficacité de mesures de lutte comme le traitement insecticide des sols par trempage. Nous avons examiné comment le type de paillis et le degré d’humidité influent sur la profondeur d’enfouissement de la pupe chez le Rhagoletis mendax Curran (mouche de l’airelle), un important ravageur du bleuet. En laboratoire, nous avons mesuré la profondeur d’enfouissement de la pupe dans un compost de résidus ligneux, dans des aiguilles de pin non compostées, dans du sol et dans du sable, en présence de conditions d’humidité variables (faible humidité représentative des conditions naturelles ou forte humidité équivalant à une capacité de rétention d’eau de 99 %). La pupaison est survenue à une profondeur plus grande mais plus variable dans les aiguilles de pin que dans le compost de résidus ligneux, le sol ou le sable. Environ 50 % des larves se sont nymphosées directement à la surface du sol humide. Les larves se sont nymphosées plus profondément dans les aiguilles de pin humides que dans les aiguilles de pin sèches, mais dans le compost ou le sable, le niveau d’humidité n’a eu aucun effet significatif sur la profondeur d’enfouissement de la pupe. Quelques larves sont parvenues à s’échapper des contenants utilisés pour évaluer la profondeur d’enfouissement de la pupe ou sont mortes avant d’avoir formé un puparium. Des pupes ont été trouvées dans moins de 70 % des contenants remplis d’aiguilles de pin sèches, et moins de pupes ont été récupérées dans le compost et le sol humide que dans ces mêmes substrats secs. Nos résultats semblent indiquer que le type de paillis et/ou le degré d’humidité peuvent avoir des impacts significatifs sur la profondeur d’enfouissement de la pupe chez le R. mendax. Les implications potentielles de ces résultats sur la lutte contre le ravageur sont examinées.

Date de publication

2011-09-01

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