Méthode de piège acide améliorée pour déterminer la volatilisation d’ammoniac dans des expériences en soufflerie

Citation

Woodley, A.L., Drury, C.F., Reynolds, W.D., Calder, W., Yang, X.M., Oloya, T.O. (2018). Improved acid trap methodology for determining ammonia volatilization in wind tunnel experiments. Canadian Journal of Soil Science, [online] 98(2), 193-199. http://dx.doi.org/10.1139/cjss-2017-0081

Résumé en langage clair

La perte d’azote par volatilisation d’ammoniac constitue un problème environnemental et économique. Lorsqu’on se sert de pièges acides et d’une soufflerie pour mesurer la volatilisation d’ammoniac, on observe une perte de volume de la solution. Nous avons mené une étude sur le terrain afin de déterminer si la perte de solution dans les pièges acides est attribuable à la perte sélective d’eau par évaporation, à la perte non sélective de solution ou à une combinaison des deux. Nous avons également examiné deux méthodes de calcul du débit d’air dans les pièges acides. Les pertes de solution dans les pièges acides étaient en moyenne de 40 mL sur un volume initial de 100 mL, et la concentration d’ammonium augmentait conformément à la relation dilution concentration des solutions aqueuses. La perte de solution résultait donc de l’évaporation, pratiquement sans perte d’ammonium. Ainsi, il faut mesurer le volume de liquide dans les échantillons et l’utiliser pour calculer les pertes d’ammoniac par volatilisation. Sans cette correction pour tenir compte des volumes réduits, les concentrations d’ammonium étaient surestimées de 9 à 224 %. Le calcul utilisant les débits d’air initial et final sous estime le débit d’air des pièges à gaz de 18,5 % par rapport au calcul à l’aide du débit cumulatif mesuré en continu. L’utilisation du débit cumulatif et la prise en compte de la perte due à l’évaporation dans les pièges acides permettent donc d’éviter que la variabilité inhérente des mesures faites sur le terrain ne cache des différences entre traitements.

Résumé

© Institut agricole du Canada, 2018. Tous droits réservés. La perte d’azote par volatilisation d’ammoniac constitue un problème environnemental et économique. Lorsqu’on se sert de pièges acides et d’une soufflerie pour mesurer la volatilisation d’ammoniac, on observe une perte de volume de la solution. Comme le mécanisme de perte influe sur l’estimation de la volatilisation, nous avons mené une étude sur le terrain afin de déterminer si la perte de solution dans les pièges acides est attribuable à la perte sélective d’eau par évaporation, à la perte non sélective de solution ou à une combinaison des deux. Nous avons également examiné deux méthodes de calcul du débit d’air dans les pièges acides. Les pertes de solution dans les pièges acides étaient en moyenne de 40 mL j 1 (±9,2 mL) sur un volume initial de 100 mL, et la concentration d’ammonium augmentait conformément à la relation dilution concentration des solutions aqueuses. La perte de solution résultait donc de l’évaporation, pratiquement sans perte d’ammonium, ce qui confirme qu’il faut calculer les flux en corrigeant pour la perte de volume dans les pièges acides. Sans cette correction, les concentrations d’ammonium étaient surestimées de 9 à 224 %. Le calcul utilisant les débits d’air initial et final sous estime le débit d’air des pièges à gaz de 18,5 % par rapport au calcul à l’aide du débit cumulatif mesuré en continu. L’utilisation du débit cumulatif et la prise en compte de la perte due à l’évaporation dans les pièges acides permettent d’éviter que la variabilité inhérente des mesures faites sur le terrain ne cache des différences entre traitements.