Isolation of Fusarium graminearum from cereal, grass and corn residues from Alberta, 2001-2003

Citation

Turkington, T.K., Clear, R.M., Demeke, T., Lange, R., Xi, K., et Kumar, K. (2011). « Isolation of Fusarium graminearum from cereal, grass and corn residues from Alberta, 2001-2003. », Canadian Journal of Plant Pathology, 33(2), p. 179-186. doi : 10.1080/07060661.2011.560189

Résumé

Des espèces de Fusarium typiquement associées à la fusariose chez les céréales ont été isolées, identifiées et recensées à partir de résidus collectés en Alberta, de 2001 à 2004, dans 239 champs de céréales, 71 de maïs et 200 de graminées. Des résidus de céréales et de graminées ont été collectés dans les régions de Rivière-la-Paix, du centre et du sud de l’Alberta, tandis que les échantillons de maïs provenaient du centre et du sud de la province. Les espèces les plus souvent répertoriées étaient F. avenaceum et F. culmorum, suivis de F. pseudograminearum, et de F. graminearum. Ailleurs que dans le sud de l’Alberta, l’agent causal le plus important de la fusariose, F. graminearum, a été isolé en faibles taux dans seulement 1 des 163 champs de céréales inventoriés et nullement dans les 39 champs de maïs ou dans les 105 de graminées. Par contre, dans le sud de l’Alberta, F. graminearum a été isolé dans des résidus de céréales provenant de 10 champs sur 76. Des taux relativement élevés (de 46 à 50 %) d’infection du noeud et du collet ont été répertoriés dans 1 champ dans le sud de l’Alberta en 2003. F. graminearum était le plus courant dans les résidus de maïs provenant du sud de l’Alberta, ayant été isolé dans 24 champs sur 32, avec une moyenne d’incidence de l’infection du noeud variant de 10 à 60 %. Par ailleurs, seulement trois champs de graminées sur 96 du sud de l’Alberta affichaient des taux détectables, quoique faibles, de F. graminearum. Les rares occurrences de F. graminearum, particulièrement dans le centre de l’Alberta et dans la région de Rivière-la-Paix, suggèrent que les secteurs concernés de l’industrie agricole de la province devraient continuer de surveiller l’occurrence de cet agent pathogène dans les grains et les résidus de récolte, tout en essayant d’en limiter l’évolution et la propagation.

Date de publication

2011-04-01

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