Influence of colostrum intake on piglet survival and immunity

Citation

Devillers, N., Le Dividich, J., et Prunier, A. (2011). « Influence of colostrum intake on piglet survival and immunity. », Animal, 5(10), p. 1605-1612. doi : 10.1017/S175173111100067X

Résumé

Nous avons estimé la consommation de colostrum, de la naissance à 24 heures après le début de la parturition (T₂₄), chez 526 porcelets de 40 portées. Nous avons mesuré la concentration plasmatique des immunoglobulines G (IgG), du lactate, du glucose et du cortisol à T₂₄ chez six porcelets de chaque portée et celle des IgG au sevrage (à 28 jours) chez les mêmes porcelets. Nous avons pris la température rectale de tous les porcelets à T₂₄. Nous avons consigné les mortalités survenues jusqu’au sevrage, puis nous avons comparé les porcelets morts avant le sevrage à ceux qui étaient toujours vivants au sevrage. Par comparaison aux porcelets qui étaient toujours en vie au sevrage, ceux qui sont morts avant le sevrage avaient un poids à la naissance plus faible, ont consommé moins de colostrum, et ont présenté un gain pondéral entre la naissance et T₂₄ plus faible, une température rectale plus basse, une concentration plasmatique de cortisol plus élevée ainsi que des concentrations plasmatiques d’IgG et de glucose à T₂₄ plus basses. De plus, une proportion plus élevée des porcelets morts avant le sevrage ont eu de la difficulté à respirer à la naissance et étaient atteints d’hypoplasie myofibrillaire. Pour tous les porcelets, la consommation de colostrum était directement proportionnelle à la température rectale et à la concentration plasmatique de glucose, mais elle était inversement proportionnelle à la concentration plasmatique de cortisol à T₂₄. Nous avons pu expliquer la concentration des IgG à T₂₄ par la consommation de colostrum, la concentration des IgG dans le colostrum ingéré, le poids à la naissance et le rang de naissance (P < 0,0001). La concentration plasmatique des IgG au sevrage était reliée à la celle des IgG à T₂₄ (r = 50,54; P < 0,0001) et à la consommation de colostrum (r = 50,32; P < 0,0001). Enfin, le poids s’expliquait par la consommation de colostrum, le poids à la naissance et l’âge jusqu’à 6 semaines (P < 0,0001). Ces résultats montrent que la consommation de colostrum est le principal déterminant de la survie du porcelet, car il fournit de l’énergie ainsi qu’une protection immunitaire et qu’il a des effets potentiels à long terme sur la croissance du porcelet et son immunité.

Date de publication

2011-10-01

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