Incidences des communautés microbiennes indigènes sur les propriétés du malt dans les processus brassicoles commerciaux

Citation

Cheung, H.Y.K., Lowe, C., Turlington, T.K., Levesque, C.A., Graefenhan, T., Chen, W., 2016. Impacts of indigenous microbial communities on malt properties through commercial malting process. (Win the 1st place in the Best student Poster awards). 2016 Canadian Phytopathological Society-Eastern Ontario Regional Meeting, Ottawa, November 18. Ottawa 2016/11/18 - 2016/11/18

Résumé en langage clair

Ce projet, financé par la grappe sur l’Orge, vise à identifier les microorganismes utiles et nuisibles dans l’industrie brassicole. Dans cette étude, nous avons utilisé le pyroséquençage 454 pour séquencer la région du gène bactérien de l’ARNr 16S et la région fongique de l’espaceur interne transcrit (ITS) pour identifier le microbiome indigène de l’orge trempée (n=30) ainsi que celui d’échantillons de différentes qualités de malt vert et de malt tamisé de cultures de 2013-2014. Les résultats montrent que le maltage constitue un processus de sélection et que la communauté microbienne du grain d’orge subit d’importants changements. Les microorganismes prévalents dans le malt sont des levures ou des champignons de type levure (ex. Candida, Pichia) et des bactéries largement répandues dans la nature (ex. Leuconostoc et Arthrobacter). Nous avons observé une faible abondance de champignons toxinogènes (ex. Fusarium) dans tous les échantillons. Nous avons également identifié des taxons de bactéries fonctionnelles qui pourraient intervenir dans le processus de maltage. Cette étude permettra, d’une part, d’identifier des microorganismes pouvant influer sur la qualité et la salubrité du produit fini de maltage, par exemple la floculation précoce de la levure, et d’autre part, de formuler des recommandations scientifiques à l’industrie brassicole commerciale.

Résumé

Pour trouver des possibilités pour des bienfaits microbiens et éviter des problèmes de brassage, comme la floculation précoce de la levure ou le jaillissement du produit final, nous avons séquencé la région du gène bactérien de l’ARNr 16S par pyroséquençage 454 ainsi que la région fongique de l’espaceur interne transcrit (ITS) pour identifier les composantes du microbiome indigène de l’orge trempée (n=30) et d’échantillons de différentes qualités de malt vert et de malt tamisé de cultures de 2013-2014. Selon les données de séquençage à haut débit, les profils taxonomiques montrent que la communauté microbienne du grain d’orge subit d’importants changements durant le processus de maltage. La sélection biologique qui s’opère durant la germination diminue la diversité de la communauté en favorisant quelques microorganismes parmi les groupes initialement présents sur le grain d’orge cru, voire quelques individus parmi ceux d’un même genre. Les microorganismes prévalents dans le malt sont des levures ou des champignons de type levure (ex. Candida, Pichia) et des bactéries largement répandues dans la nature (ex. Leuconostoc et Arthrobacter). Nous avons observé une faible abondance de champignons toxinogènes (ex. Fusarium) dans tous les échantillons. En caractérisant rigoureusement les communautés de microorganismes utiles et suspects associés aux facteurs influant sur la qualité et la salubrité du produit fini de maltage, et en déterminant leur origine, nous pourrions bientôt formuler des recommandations scientifiques à l’industrie brassicole commerciale.