Incidence de la dérive du mesotrione suivie de l’application de glyphosate, d’imazethapyr, de bentazon ou de glyphosate+chlorimuron chez le soja.

Citation

Brown, L.R., Robinson, D.E., Chandler, Kevin, Swanton, C.J., Nurse, R.E., et Sikkema, P.H. (2009). « Incidence de la dérive du mesotrione suivie de l’application de glyphosate, d’imazethapyr, de bentazon ou de glyphosate+chlorimuron chez le soja. », Canadian Journal of Plant Science, 89(2), p. 265-272. doi : 10.4141/CJPS08029

Résumé

Selon des rapports anecdotiques, les cultures deviendraient plus sensibles aux herbicides lors d’une dérive de ces derniers suivie d’une application. De 2005 à 2007, les auteurs ont entrepris une expérience à Elora, à Ridgetown et à Woodstock, en Ontario, en vue d’établir les effets de la dérive simulée du mesotrione puis d’applications de glyphosate, d’imazethapyr, de bentazon et glyphosate + chlorimuron à une culture de soja [Glycine max (L.) Merr.] résistante au glyphosate. Plus précisément, ils ont examiné les dommages visibles, la hauteur des plants, la densité du peuplement, le poids sec des pousses et le rendement grainier. Quand le taux de dérive simulé du mesotrione augmente, on remarque de plus forts dommages au soja ainsi qu’une baisse du poids sec des pousses, de la hauteur des plants et de leur rendement. La dérive simulée du mesotrione suivie par l’application de bentazon engendre une réaction synergique peu après le traitement, dans certaines conditions. La hausse des dommages est passagère, sans réaction synergique au niveau de la densité du peuplement, du poids sec des pousses et du rendement. En revanche, on observe une réaction antagoniste quand l’application de glyphosate, d’imazethapyr ou de glyphosate+chlorimuron suit la dérive simulée du mesotrione, à quelques endroits. Il faudrait approfondir les recherches pour mieux comprendre les interactions entre la dérive d’un herbicide et l’application d’un second à la culture.

Date de publication

2009-03-01

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