Enteric campylobacteria and RNA viruses associated with healthy and diarrheic humans in the Chinook Health Region of Southwestern Alberta, Canada

Citation

Inglis, G.D., Boras, V.F., et Houde, A. (2011). « Enteric Campylobacteria and RNA viruses associated with healthy and diarrheic humans in the Chinook Health Region of Southwestern Alberta, Canada. », Journal of Clinical Microbiology, 49(1), p. 209-219. doi : 10.1128/JCM.01220-10

Résumé

Nous avons examiné (de mai à octobre 2005) les espèces de Campylobacter et les virus entériques à ARN présents dans les selles de patients diarrhéiques (n = 442) et de patients en bonne santé (n = 58) vivant dans le sud‑ouest de l’Alberta. Un grand nombre de personnes diarrhéiques dont la recherche par culture de C. jejuni (n = 54) ou de C. coli (n = 19) a donné des résultats négatifs ont obtenu des résultats positifs pour ce taxon à l’épreuve PCR. Dans l’ensemble, les taux de détection de C. jejuni et de C. coli dans les selles diarrhéiques ont été de 29 % et de 5 %, respectivement. En revanche, 3 % et 0 % des selles d’humains en bonne santé ont présenté des résultats positifs pour ces taxons, respectivement. L’infection à C. jejuni était endémique durant la période de l’étude. Cependant, nous n’avons observé aucune différence dans les taux d’infection entre les personnes vivant en milieu urbain ou celles vivant en milieu rural. Les selles d’un grand nombre de personnes diarrhéiques (74 %) et en bonne santé (88 %) ont présenté un résultat positif à la recherche de l’ADN de Campylobacter. Les taux de prévalence pour l’ADN de C. concisus, C. curvus, C. fetus, C. gracilis, C. helveticus, C. hominis, C. hyointestinalis, C. mucosalis, C. showae, C. sputorum et C. upsaliensis n’étaient pas significativement différents ou étaient significativement plus bas dans les selles des personnes diarrhéiques comparativement aux selles des personnes en bonne santé. L’ADN de C. lanienae ou C. lari n’a pas été détecté. Les selles de 4 % des humains diarrhéiques et de 0 % de ceux en bonne santé ont présenté des résultats positifs à la recherche des rotavirus, sapovirus ou norovirus (GI/GII). Nos résultats révèlent une prévalence élevée chez les personnes diarrhéiques vivant dans le sud‑ouest de l’Alberta qui ont été infectées par C. jejuni et, dans une moindre mesure, par C. coli. Cependant, d’autres espèces de Campylobacter ainsi que des norovirus, rotavirus, sapovirus et calicivirus entériques bovins étaient des agents pathogènes sans conséquence durant la période de l’étude ou n’étaient pas pathogènes du tout.

Date de publication

2011-01-01