Effects of root restriction on the ultrastructure of phloem in grape leaves

Citation

Xie, Z.S., Cao, H., Li, B., Forney, C.F., Wang, B., Xu, W.P., et Wang, S.P. (2011). « Effects of root restriction on the ultrastructure of phloem in grape leaves. », African Journal of Biotechnology, 10(85), p. 19737-19744. doi : 10.5897/AJB11.2855

Résumé

Nous présentons ici la première étude systématique, effectuée au microscope électronique à transmission, de l’ultrastructure du phloème et des cellules parenchymateuses de feuilles de vignes aux racines confinées ou non (témoin). Ces travaux ont révélé que les tubes criblés et les cellules compagnes de la nervure principale des feuilles étaient plus petits chez les plantes aux racines confinées que chez les plantes témoins. Par comparaison aux feuilles des vignes témoins, dans les feuilles des vignes aux racines confinées, les plasmodesmes étaient plus nombreux entre les cellules compagnes et les tubes criblés, mais ils étaient moins nombreux entre les cellules parenchymateuses du phloème. De plus, les tubes criblés et les cellules compagnes des nervures secondaires avaient un plus petit diamètre moyen chez les vignes aux racines confinées que chez les plantes témoins, mais leur paroi cellulaire était plus épaisse, et les plasmodesmes étaient moins nombreux entre les cellules parenchymateuses du phloème. Chez les vignes aux racines confinées, les tubes criblés et les cellules compagnes des petites nervures des feuilles étaient plus petits que chez les vignes témoins, et les plasmodesmes étaient plus nombreux entre les cellules compagnes et les tubes criblés, entre les tubes criblés et les cellules parenchymateuses du phloème, et entre les cellules compagnes et les cellules parenchymateuses du phloème. En outre, par comparaison aux vignes témoins, chez les vignes aux racines confinées, il y avait moins d’espace intercellulaire entre les cellules parenchymateuses du phloème des petites nervures, et plus d’espace intercellulaire entre les cellules parenchymateuses du phloème des nervures principales. Ces résultats démontrent que les changements survenant dans l’ultrastructure du phloème des feuilles de vigne sont le résultat d’une adaptation au stress chez les plantes aux racines confinées.

Date de publication

2011-12-28