Antagonistic interaction between the biocontrol agent BlightBan C9-1 and the plant defense elicitor actigard.

Citation

Philion, V., Svircev, A.M., Toussaint, V., et Stockwell, V.O. (2011). « Antagonistic interaction between the biocontrol agent BlightBan C9-1 and the plant defense elicitor actigard. », Acta Horticulturae (ISHS), 896, p. 437-440.

Résumé

Le feu bactérien, causé par l’Erwinia amylovora, est une maladie destructrice présente dans de nombreuses régions où on pratique la culture de la pomme. La plupart des méthodes de lutte, dont le nombre est limité, ciblent la maladie au moment où elle s’attaque aux fleurs du pommier. Les chercheurs travaillent activement à la mise au point d’agents de lutte biologique et d’éliciteurs stimulant le système de défense des plantes, en vue de remplacer les antibiotiques tels que la streptomycine. Ces méthodes de lutte contre le feu bactérien sont moins dommageables pour l’environnement, mais généralement moins efficaces que les méthodes classiques. Notre recherche visait à déterminer si l’utilisation combinée d’un agent de lutte biologique au cours de la floraison (BlightBan C9-1 ou Bloomtime) et d’un éliciteur (Actigard) au stade rose est plus efficace que l’utilisation isolée de l’un ou l’autre des produits. Chaque année, pendant une période de 3 ans (2008-2010), nous avons comparé l’efficacité des trois traitements à celle d’un traitement à la streptomycine. De plus, nous avons mesuré les populations bactériennes en 2009 et en 2010. De façon générale, l’efficacité de l’agent de lutte biologique et de l’éliciteur était comparable à celle de la streptomycine lorsqu’ils étaient utilisés seuls, mais moindre lorsqu’ils étaient combinés. Nous avons observé que les populations de l’agent de lutte biologique sur les stigmates des fleurs étaient similaires avec ou sans l’utilisation d’un éliciteur. Nous avions émis l’hypothèse que l’utilisation combinée d’un agent de lutte biologique et d’un éliciteur entraînerait une diminution de la maladie au moins équivalente à leur utilisation indépendante, mais nos résultats ont montré que la combinaison de ces deux stratégies entraînait plutôt une interaction négative, bien que les agents de lutte biologique aient colonisé les carpelles de façon similaire dans les deux cas.

Date de publication

2011-12-31

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