Unraveling the enigma of an Atlantic prairie

Citation

Hamilton, K.G.A. (2012). « Unraveling the Enigma of an Atlantic Prairie. », Northeastern Naturalist, 19(Spec. Issue 6), p. 13-42. doi : 10.1656/045.019.s603

Résumé

On n’a jamais pu expliquer la présence de prairies intérieures dans la plaine côtière de l’Atlantique, et notamment d’une vaste « prairie à grandes graminées » dans les plaines d’Hempstead, dans l’île de Long Island, dans l’État de New York, cette région étant très éloignée de la « péninsule de prairie » du Midwest américain. En 2008, nous avons effectué un relevé des Homoptères Auchénorhynques vivant sur les graminées de prairie, depuis Long Island jusqu’au Maine. Dans les clairières du secteur allant du Rhode Island au New Hampshire, nous avons trouvé de nombreuses espèces endémiques des prairies, dont certains Cercopidés incapables de voler qui ne se rencontrent que dans les plaines sableuses. Nous avons comparé les aires de répartition de 12 de ces espèces à celles de 50 autres espèces de Cercopidés, Cicadellidés et Caliscélidés spécialistes de 15 genres de graminées se rencontrant dans la prairie à grandes graminées. Dans la plupart des cas, ces aires de répartition tendent à démontrer que les graminées de prairie adaptées au sable marquent l’extension maximale que la péninsule de prairie a pu atteindre en Nouvelle-Angleterre, le long des moraines récemment laissées par le retrait des glaciers, avant que les forêts se rétablissent dans le secteur, entre 11 000 et 9 000 avant aujourd’hui. Cet écosystème périglaciaire était distinct de l’écosystème de prairie du sud-est des États-Unis, dont l’extension vers le nord a atteint Long Island et le cap Cod, au Massachusetts.

Date de publication

2012-03-01