Topical, residual and ovicidal contact toxicity of three reduced-risk insecticides against the European corn borer, Ostrinia nubilalis (Lepidoptera: Crambidae), on potato

Citation

Boiteau, G. et Noronha, C. (2007). « Topical, residual amd ovicidal contact toxicity of three reduced-risk insecticides against the European corn borer, Ostrinia nubilalis (Lepidoptera : Crambidae), on potato. », Pest Management Science, 63(12), p. 1230-1238. doi : 10.1002/ps.1454

Résumé

CONTEXTE : L’objectif de cette recherche était de recueillir les données d’efficacité nécessaires pour valider l’utilisation d’insecticides à risque réduit dans les cultures de pomme de terre à des fins de lutte durable contre la pyrale du maïs (Ostrinia nubilalis Hübner). RÉSULTATS : Des essais en laboratoire ont confirmé que l’indoxacarbe et le novaluron sont aussi efficaces que le spinosad contre les chenilles néonates de la pyrale du maïs lorsqu’ils sont utilisés aux doses d’application recommandées au champ. Toutefois, il semble que le novaluron pourrait amplifier l’inhibition de la synthèse de chitine à plus fortes doses. Les trois insecticides ont présenté une action ovilarvicide lorsqu’appliqués sur des masses d’œufs de pyrale 2 jours avant le stade de la tête noire. L’activité ovicide du spinosad et du novaluron s’établissait à près du double de celle de l’indoxacarbe. Aux doses d’application recommandées sur le terrain, les résidus des trois insecticides se sont révélés toxiques par contact pour les chenilles de pyrale. Les résidus de spinosad de 16 h ou moins ont causé la plus forte mortalité immédiate par contact (dans les 24 h suivant l’exposition); les résidus d’indoxacarbe et de novaluron se sont classés aux deuxième et troisième rangs à cet égard. Les résidus de spinosad ont présenté l’action par contact la plus rapide, suivis des résidus d’indoxacarbe et de novaluron. CONCLUSION : Le spinosad, l’indoxacarbe et le novaluron ont des propriétés ovicides qui pourraient accroître l’efficacité des programmes de lutte contre l’O. nubilalis. Toutefois, la toxicité résiduelle par contact de ces trois insecticides est de courte durée et devrait par conséquent avoir peu d’impact sur le succès des programmes de lutte contre l’organisme nuisible.

Date de publication

2007-12-01