Technical note: Comparison of rectal and vaginal temperatures in lactating dairy cows

Citation

Vickers, L.A., Burfeind, O., von Keyserlingk, M.A.G., Veira, D.M., Weary, D.M., et Heuwieser, W. (2010). « Comparison of rectal and vaginal temperatures in lactating dairy cows. Technical note. », Journal of Dairy Science (JDS), 93(11), p. 5246-5251. doi : 10.3168/jds.2010-3388

Résumé

Pour reconnaître la maladie chez les vaches laitières, on recourt couramment à la mesure de la température corporelle au thermomètre rectal, mais les mesures vaginales commencent à être d’un usage répandu dans les travaux de recherche. Le principal objectif de l’étude présentée ici était de valider la détermination de la température corporelle par mesures vaginales en comparant celles-ci à des mesures rectales. À cette fin, nous avons utilisé des enregistreurs programmés pour recueillir les mesures de la température vaginale plusieurs fois par jour, ce qui nous a permis d’interpréter les effets de la santé en relation avec les différences de températures diurnes. Le deuxième objectif était de comparer les profils de températures diurnes de vaches présentant ou non une rétention placentaire. Pendant 8 jours, nous avons contrôlé la température corporelle de 29 vaches ayant récemment vêlé (les mesures de température ont commencé 2 jours après le vêlage; la rétention placentaire a été diagnostiquée chez 7 d’entre elles) et de 13 vaches ayant atteint le pic de lactation (98 ± 8 jours de lactation). Pendant 8 jours consécutifs, nous avons mesuré la température rectale à 6 h 30, 9 h 30, 12 h 30, 15 h 30, 18 h 30 et 21 h 30 (± 30 min) au moyen d’un thermomètre numérique. Durant la même période, nous avons mesuré la température vaginale toutes les 10 min au moyen d’un enregistreur commandé par microprocesseur fixé à un dispositif intravaginal de libération de médicaments modifié. La moyenne des valeurs de température vaginale enregistrées a été déterminée pour 1 h et jumelée à la température rectale correspondante. Nous avons constaté une relation entre les températures rectale et vaginale des vaches venant de vêler (n = 1,393; r = 0,81) et des vaches ayant atteint le pic de lactation (n = 556; r = 0.46). La température corporelle des vaches présentant une rétention placentaire était plus élevée (39,2 ± 0,01) que celle des vaches en bonne santé (39,1 ± 0,01). Par ailleurs, la température corporelle était plus élevée la nuit et plus basse entre 8 h et 10 h chez les vaches en bonne santé (39,0 ± 0,02) et entre 11 h et 13 h chez les vaches présentant une rétention placentaire (39,1 ± 0,02). En résumé, les températures vaginales ont été associées aux températures rectales et avaient l’avantage de rendre compte des changements de température diurnes.

Date de publication

2010-11-01