Susceptibility of two strains of American serpentine leafminer (Liriomyza trifolii (Burgess)) to registered and reduced risk insecticides in Ontario.

Citation

Conroy, L., Scott-Dupree, C.D., Harris, C.R., Murphy, G., et Broadbent, A.B. (2008). « Susceptibility of two strains of American serpentine leafminer (Liriomyza trifolii (Burgess)) to registered and reduced risk insecticides in Ontario. », Journal of the Entomological Society of Ontario, 139, p. 41-47.

Résumé

L’agromyse Liriomyza trifolii (Burgess) est un ravageur des productions floricoles en serre en Ontario. Les producteurs dépendent des insecticides pour maintenir les populations à des seuils acceptables, mais le ravageur a développé une résistance à de nombreux insecticides. Notre objectif consistait à vérifier si le ravageur a développé une résistance aux insecticides homologués en Ontario et à évaluer l’efficacité de divers insecticides à risque réduit en vue d’une éventuelle utilisation à des fins de lutte. Nous avons utilisé deux colonies d’agromyses, une provenant d’exploitations serricoles de la région de Niagara, l’autre étant une souche sensible aux insecticides jamais exposée aux insecticides évalués. Nous avons tracé des courbes de mortalité en fonction de la dose d’après les résultats de bioessais dans le cadre desquels nous avons immergé des feuilles de haricot nouvellement infestées dans des solutions formulées d’insecticide et laissé les larves se développer jusqu’à l’âge adulte. À la CL₅₀, la souche ontarienne s’est révélée résistante à l’abamectine (17,5x) et à la cyromazine (10,2x) et faiblement résistante au spinosad (2,8x) et au chlorantraniliprole (3,0x) (ces faibles niveaux de résistance pourraient également être attribuables à une variation naturelle chez les souches). Une comparaison de la CL₉₅ aux doses d’application recommandées a également révélé que la quantité d’insecticide requise pour tuer 95 % des individus de la souche ontarienne était largement supérieure à la dose recommandée pour la cyromazine, tout juste comprise à l’intérieur des valeurs recommandées pour l’abamectine et inférieure aux doses prescrites pour le spinosad et le chlorantraniliprole. Néanmoins, la faible résistance affichée par la souche ontarienne à ces deux insecticides indique que le ravageur pourrait développer une plus grande résistance à ces produits avec le temps.

Date de publication

2008-12-31