RNA interference in Lepidoptera: An overview of successful and unsuccessful studies and implications for experimental design

Citation

Terenius, O., Papanicolaou, A., Garbutt, J.S., Eleftherianos, I., Huvenne, H., Kanginakudru, S., Albrechtsen, M., An, C., Aymeric, J.-L., Barthel, A., Bebas, P., Bitra, K., Bravo, A., Chevalier, F., Collinge, D.P., Crava, C.M., de Maagd, R.A., Duvic, B., Erlandson, M.A., Faye, I., Felföldi, G., Fujiwara, H., Futahashi, R., Gandhe, A.S., Gatehouse, H.S., Gatehouse, L.N., Giebultowicz, J.M., Gómez, I., Grimmelikhuijzen, C.J.P., Groot, A.T., Hauser, F., Heckel, D.G., Hegedus, D.D., Hrycaj, S., Huang, L., Hull, J.J., Iatrou, K., Iga, M., Kanost, M.R., Kotwica, J., Li, C., Li, J., Liu, J., Lundmark, M., Matsumoto, S., Meyering-Vos, M., Millichap, P.J., Monteiro, A., Mrinal, N., Niimi, T., Nowara, D., Ohnishi, A., Oostra, V., Ozaki, K., Papakonstantinou, M., Popadic, A., Rajam, M.V., Saenko, S., Simpson, A.J., Soberón, M., Strand, M.R., Tomita, S., Toprak, U., Wang, P., Wee, C.W., Whyard, S., Zhang, W., Nagaraju, J., Gordon, R.H.J., Herrerop, S., Gordon, K., Smagghe, G., et Swevers, L. (2011). « RNA interference in Lepidoptera: An overview of successful and unsuccessful studies and implications for experimental design. », Journal of Insect Physiology, 57(2), p. 231-245. doi : 10.1016/j.jinsphys.2010.11.006

Résumé

Le silençage de l’expression génique par l’interférence de l’ARN (ARNi) a révolutionné l’étude de la fonction des gènes, surtout chez les insectes non modèles. Cependant, chez les lépidoptères (papillons nocturnes et diurnes), l’ARNi s’est souvent révélée difficile à réaliser. La plupart des résultats négatifs étaient de nature anecdotique, et les expériences positives n’ont pas été rassemblées de manière à ce qu’on puisse les analyser. Dans le présent tour d’horizon, nous avons recueilli les données détaillées de plus de 150 expériences comprenant toutes celles publiées à ce jour ainsi que de nombreuses autres non publiées. Malgré une grande variation dans les données, la tendance qui se dégage indique que l’ARNi est particulièrement utile chez les Saturniidae et chez les gènes intervenant dans l’immunité. Par contre, il semble très difficile de réduire au silence l’expression des gènes des tissus épidermiques. De plus, pour réussir le silençage des gènes par l’ajout d’ARN bicaténaire, il faut utiliser de grandes quantités d’ARN. Nous discutions, ici, des causes possibles de la variabilité du succès de l’ARNi chez les lépidoptères. Notre tour d’horizon fait également ressortir le besoin de mieux déterminer le mécanisme de l’ARNi chez les insectes lépidoptères et son lien possible avec la réponse immunitaire innée. À mesure que notre base de données publique (http://insectacentral.org/RNAi) s’enrichira sur les expériences d’ARNi, nous comprendrons mieux ce phénomène chez les lépidoptères.

Date de publication

2011-02-01