Recent advances in wireworm research: new approaches raise new questions.

Au cours des 60 dernières années, les larves des espèces d’Elateridae Agriotes lineatus, A. obscurus et A. sputator) ont été traitées collectivement comme un complexe d’espèces nuisibles. Nous avons utilisé des phéromones sexuelles synthétiques pour étudier l’écologie de ces espèces. Nous avons relevé des différences marquées dans la répartition spatiale et les comportements des mâles adultes qui sont plus prononcées à des échelles spatiales plus fines, et nous avons noté une variabilité biologique interspécifique importante. Chaque espèce réagit à des facteurs environnementaux différents, mais la seule espèce pour laquelle nous disposons de preuves d’un lien potentiel entre la répartition des larves et celle des adultes est l’i}A. obscurus. Nous avons mis au point une technique d’identification des larves fondée sur l’analyse du polymorphisme de longueur des fragments de restriction terminaux (TRFLP). À ce jour, nous avons trouvé des larves de seulement deux des trois espèces susmentionnées dans les terres agricoles d’Angleterre. Nous sommes d’avis qu’il ne faut plus traiter collectivement les trois Agriotes spp. susmentionnés et qu’il faut poursuivre les travaux visant à raffiner les méthodes de piégeage à l’aide de phéromone à des fins de surveillance.