Quantifying straw removal through baling and measuring the long-term impact on soil quality and wheat production

Citation

Lafond, G.P., Stumborg, M., Lemke, R.L., May, W.E., Holzapfel, C.B., et Campbell, C.A. (2009). « Quantifying Straw Removal through Baling and Measuring the Long-Term Impact on Soil Quality and Wheat Production. », Agronomy Journal, 101(3), p. 529-537. doi : 10.2134/agronj2008.0118x

Résumé

Les résidus de culture sont considérés comme la matière première à privilégier pour la production d’éthanol, mais l’enlèvement de ces résidus pourrait nuire à la productivité des sols. Nous avons voulu déterminer quelle proportion de la biomasse aérienne totale de résidus de culture est enlevée par la mise en balle et évaluer les effets de 50 années de mise en balle de la paille sur la qualité du sol et sur la production de blé (Triticum aestivum L.). La première étude visait à évaluer trois systèmes de récolte et leur effet sur la quantité de paille enlevée par la mise en balle. La deuxième visait à mesurer l’effet de 50 années d’enlèvement de la paille sur la qualité du sol et sur la production de blé, dans le cadre d’une rotation jachère - blé de printemps - blé de printemps, avec les trois traitements suivants : aucune fertilisation, paille laissée au champ; fertilisation N et P, paille laissée au champ; fertilisation N et P, paille mise en balle chaque année de culture. La première étude a révélé que la proportion de la biomasse aérienne totale de résidus de culture, à l’exclusion du grain, enlevée par la mise en balle allait de 22 à 35 % ou de 26 à 40 %, selon la méthode de calcul employée. La deuxième étude a révélé que les teneurs du sol en carbone organique et en azote organique n’avaient aucunement été modifiées par 50 années d’enlèvement de la paille et que le rendement grainier du blé ainsi que la teneur du grain en protéines n’avaient pas été affectés. Il est donc possible d’utiliser les résidus de culture pour la production d’éthanol ou d’autres usages industriels sans nuire à la productivité à long terme des sols moyens à lourds, à condition que la proportion de la biomasse aérienne totale de résidus qui est enlevée, outre le grain, demeure inférieure à 40 % et que la fréquence de l’enlèvement ne dépasse par deux années sur trois.

Date de publication

2009-05-01