Propagation différentielle au champ des souches du virus Y de la pomme de terre (PVY) : incidences sur l’augmentation de la prévalence des souches recombinantes de PVY au Nouveau-Brunswick (Canada)

Citation

Mackenzie T, Lavoie J, Nie X, and Singh M. 2018. Differential spread of Potato virus Y (PVY) strains in the field: Implications for the rise of recombinant PVY strains in New Brunswick, Canada (Abstr.). ICPP2018 in Boston, Massachusetts, U.S.A., July 29–August 3, 2018. Phytopathology 108:S1.121. https://doi.org/10.1094/PHYTO-108-10-S1.1

Résumé

Le virus Y de la pomme de terre (PVY) cause des pertes majeures de rendement et de qualité dans les cultures de pommes de terre partout dans le monde. De multiples souches et sous-souches, dont la souche commune (PVYO), la souche recombinante N:O (PVYN:O) et la souche recombinante nécrogène (PVYNTN) qui cause des nécroses sur les tubercules de pomme de terre ont été identifiées. Dans une enquête réalisée en 2009 dans la province du Nouveau Brunswick (N.-B.) au Canada, le PVYO était la souche prédominante, suivie des souches PVYN:O et PVYNTN qui étaient largement répandues dans les lots de semences de pomme de terre. Récemment, les ratios des souches de PVY ont beaucoup changé au profit des souches recombinantes. Une enquête continue sur les souches de PVY dans les champs commerciaux du Nouveau Brunswick de 2009 à 2016 et cinq essais au champ visant à suivre la propagation du PVY dans la province ont été réalisés pour étudier l’état actuel de la prévalence des souches de PVY et leurs taux relatifs de propagation. La souche PVYO a reculé considérablement; alors qu’elle causait 82 % des infections en 2010, elle ne comptait plus que pour 14 % des infections en 2016, ayant surtout été remplacée par la souche PVYNTN (64 %) et la souche PVYN:O (22 %). Dans des essais au champ des cultivars Russet Burbank et Goldrush, on a constaté que la souche PVYNTN se propageait plus efficacement que les souches PVYN:O et PVYO. La propagation spécifique des souches de PVY variait selon le cultivar, ce qui s’explique probablement par la résistance hypertensive sélective au PVYO de Goldrush. Cette résistance s’est exprimée principalement au niveau de la transmission d’une plante à l’autre, alors qu’il y avait peu de différence au niveau de la transduction virale aux tubercules dans les plantes infectées.

Date de publication

2018-07-29

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