Predation by Neoseiulus cucumeris on western flower thrips, and its oviposition on greenhouse cucumber under winter vs. summer conditions in a temperate climate

Citation

Zilahi-Balogh, G.M.G., Shipp, J.L., Cloutier, C., et Brodeur, J. (2007). « Predation by Neoseiulus cucumeris on western flower thrips, and its oviposition on greenhouse cucumber under winter vs. summer conditions in a temperate climate. », Biological Control, 40(2), p. 160-167. doi : 10.1016/j.biocontrol.2006.10.011

Résumé

Dans le cadre d’expériences à court terme réalisées en enceinte à atmosphère contrôlée, les auteurs ont étudié l’effet de l’intensité lumineuse, de la photopériode, de la température et de la présence ou de l’absence de lumière durant le cycle diurne sur les activités de prédation et de ponte de l’acarien Neoseiulus cucumeris (Oudemans) (Acari: Phytoseiidae), agent de lutte biologique couramment utilisé en serriculture à l’échelle mondiale. Dans le cadre d’une expérience factorielle 2 × 2, ni l’intensité lumineuse ni la photopériode n’ont eu d’effet sur le nombre de thrips tués par l’acarien à 24 °C. À cette même température, l’intensité lumineuse, mais pas la photopériode, a eu un effet sur le nombre d’œufs pondus, ce nombre étant plus élevé à forte intensité lumineuse (83,0 ± 1 Wm⁻²) qu’à faible intensité (11,1 ± 0,5 Wm⁻²). Lors d’une comparaison de régimes de lumière saisonniers simulés (été : forte intensité lumineuse, longue durée du jour/hiver : faible intensité lumineuse, courte durée du jour) aux deux températures constantes testées (20 °C et 24 °C), seule la température a eu un effet, le nombre de thrips tués étant significativement plus élevé à 24 °C qu’à 20 °C, quel que soit le régime de lumière testé. Ce résultat est compatible avec l’absence d’effet induit par la lumière observée lors de l’essai « intensité lumineuse × photopériode ». Aucune différence significative entre la scotophase et la photophase n’a été observée dans les taux de prédation des larves de thrips du premier stade par les N. cucumeris femelles à jeun élevés sous un cycle diurne de jours longs (L/O : 16/8 h) ou de jours courts (L/O : 8/16 h). Les N. cucumeris femelles ont toutefois pondu des œufs uniquement durant la photophase, peu importe la durée du cycle diurne auquel elles étaient exposées. En hiver, la réduction de la prédation par le N. cucumeris semble plus étroitement liée à la baisse des températures qu’à la réduction de l’intensité lumineuse et/ou au raccourcissement des jours. Toutefois, nos résultats indiquent également qu’en hiver, dans les régions nordiques tempérées, l’établissement ou la réponse numérique en serre du N. cucumeris sous éclairage naturel peut être compromis ou retardé en présence d’une faible intensité lumineuse et de conditions de jours courts.

Date de publication

2007-02-01