Potential of Carbon Dioxide Biosequestration of Saline-Sodic Soils during Amelioration under Rice-Wheat Land Use

Citation

Ali, M.K., Ahmad, W., Malhi, S.S., Atta, B.M., Ghafoor, A., et Zia, M.H. (2013). « Potential of Carbon Dioxide Biosequestration of Saline-Sodic Soils during Amelioration under Rice-Wheat Land Use. », Communications in Soil Science and Plant Analysis, 44(17), p. 2625-2635. doi : 10.1080/00103624.2013.811522

Résumé

Dans le cadre de la mise en valeur de sols fortement salins et sodiques (aridisols), nous avons évalué le potentiel de bioséquestration du dioxyde de carbone (CO2) après des cultures de riz (2003) et de blé (2003–2004) dans deux localités du district de Faisalabad, au Pakistan. Nous avons évalué à cet égard deux traitements : T1, application d’eau saumâtre provenant d’un puits tubulaire; T2, application de gypse à raison 25 % des besoins du sol + application d’eau saumâtre provenant d’un puits tubulaire. Les eaux d’irrigation employées dans les deux localités présentaient des différences de salinité (CE = 3,9 ou 4,5 dS m‑1), de sodicité (SAR = 21,7 ou 28,8) et de teneur résiduelle en carbonate de sodium (14,9 mmolc L‑1). Nous avons prélevé des échantillons de sol composites à des profondeurs de 0 à 15 cm et de 15 à 30 cm, avant l’ensemencement et après la récolte, et les avons analysés quant à leur pH, à leur CEe et à leur SAR (rapport d’adsorption du sodium). Dans les deux localités, après la récolte du riz, l’application de gypse n’avait eu aucun effet significatif sur la CEe, le pH ou le SAR, sauf dans le cas du pH à la profondeur de 0 à 15 cm, que l’application de gypse avait fait diminuer significativement dans la localité 1. Après la récolte de blé, l’application de gypse avait fait diminuer significativement la CEe, le pH et le SAR dans la localité 1, alors qu’elle n’avait eu aucun effet significatif sur ces trois paramètres dans la localité 2. Par rapport au sol initial, la CEe et le SAR du sol avaient considérablement diminué après la culture de riz ou de blé, particulièrement dans la localité 1, tandis que le pH avait légèrement augmenté. Dans le cas du riz, l’application de gypse a fait significativement augmenter la séquestration totale de CO2 dans les deux localités, le taux de séquestration se situant entre 1499 et 2801 kg ha‑1. Dans le cas du blé, l’application de gypse a également fait significativement augmenter la séquestration totale de CO2 dans les deux localités, le taux se situant entre 2230 et 3646 kg ha‑1. Les quantités de CO2 séquestrées par les cultures grâce à l’application de gypse étaient reliées à l’effet du gypse sur le rendement du riz et du blé en grain et en paille, lequel effet était plus prononcé dans la localité 1 que dans la localité 2. De plus, dans la localité 1, l’effet du gypse sur le rendement était plus élevé dans le cas du riz que dans celui du blé, alors que le contraire s’observait dans la localité 2. Globalement, l’application combinée de gypse et d’eau saumâtre a réduit la CEe et le SAR du sol par rapport à la seule application d’eau saumâtre, particulièrement dans la localité 1. Nos résultats semblent également indiquer que les stratégies de mise en valeur devraient être adaptées à chaque localité, selon le type de sol et la qualité de l’eau saumâtre employée pour l’irrigation. En conclusion, nous recommandons d’appliquer du gypse sur les terres irriguées à l’eau saumâtre qui sont sujettes à la salinisation, afin d’améliorer leur qualité et d’accroître la bioséquestration du C et le rendement des cultures, en vue d’une gestion efficiente des ressources.

Date de publication

2013-09-01