Potato field colonization by low-density populations of Colorado potato beetle as a function of crop rotation distance

Citation

Boiteau, G., Picka, J.D., et Watmough, J. (2008). « Potato field colonization by low-density populations of Colorado potato beetle as a function of crop rotation distance. », Journal of Economic Entomology, 101(5), p. 1575-1583. doi : 10.1603/0022-0493(2008)101[1575:PFCBLP]2.0.CO;2

Résumé

Une étude menée en 2004 et en 2005 respectivement dans 10 et 12 cultures commerciales de pomme de terre (Solanum tuberosum L.) ayant des populations peu denses de doryphore de la pomme de terre (Leptinotarsa decemlineata (Say)) a confirmé que les cultures situées le plus près de celles de l’année précédente sont significativement plus colonisées par le doryphore que les cultures plus éloignées. Cela s’explique en partie par la présence, en 2004 et en 2005, d’un réservoir d’individus colonisateurs estimé à 35 % de la population totale de colonisateurs pour la saison de végétation. Ces individus sont sortis de terre avant la levée des plantules de pomme de terre et étaient prêts à s’établir dans les cultures les plus proches. La population colonisatrice se dispersait jusqu’à une distance maximale de 1,5 km au cours de la saison, et le risque de colonisation pour une culture diminuait avec l’augmentation de la distance la séparant de toute culture de l’année précédente. Rien n’indique que la distance entre cultures successives ait retardé la colonisation. Nos résultats confirment que pour prévenir la colonisation d’une culture de pomme de terre par le doryphore, il faut que celle ci soit séparée des cultures de l’année précédente par une distance de 1,5 km, mais qu’en présence d’une population de doryphore de faible densité une distance de séparation moindre, de 100 m et plus, contribue de façon non négligeable à maintenir une faible densité de population chez l’organisme nuisible.

Date de publication

2008-10-01