Plasma concentrations of PGFM and uterine and ovarian responses in early lactation dairy cows fed omega-3 and omega-6 fatty acids

Citation

Dirandeh, E., Towhidi, A., Ansari Pirsaraei, Z., Adib Hashemi, F., Ganjkhanlou, M., Zeinoaldini, S., Rezaei Roodbari, A., Saberifar, T., et Petit, H.V. (2013). « Plasma concentrations of PGFM and uterine and ovarian responses in early lactation dairy cows fed omega-3 and omega-6 fatty acids », Theriogenology, 80(2), p. 131-137. doi : 10.1016/j.theriogenology.2013.03.012

Résumé

Nous avons réparti au hasard 120 vaches laitières en trois groupes de régime alimentaire pour déterminer les effets d’un supplément d’acide gras oméga-6 ou oméga-3 sur les maladies utérines, les réactions ovariennes et la concentration sanguine d’œstradiol, de progestérone et du PGFM, un métabolite de la PGF, chez la vache laitière Holstein en lactation. Les rations contenaient de l’huile de palmiste protégée (C), de l’huile de lin extrudé (L) ou des graines de soja entières rôties (S) et ont été données aux vaches à compter du jour du vêlage jusqu’au jour 70 post-partum. Le cycle œstral des vaches a été synchronisé, et le développement folliculaire ovarien a été surveillé chaque jour pendant tout un cycle. Aucune différence n’a été observée entre les rations au point de vue de l’incidence de la boiterie, de la mammite ou de la métrite, mais l’incidence de l’endométrite clinique était plus faible (P < 0,05) chez les vaches qui ont reçu la ration S (0 %) par comparaison à celles qui ont reçu les rations C (28,2 %) et L (20,5 %). Chez les vaches qui ont reçu la ration S, l’involution utérine est survenue 3,77 jours plus tôt que chez les vaches qui ont reçu la ration C, et 2,78 jours plus tôt que celles qui ont reçu la ration L. La variation de la concentration de PGFM au cours des 60 minutes suivant une provocation à l’ocytocine a atteint la valeur la plus élevée chez les vaches qui ont reçu la ration S et la valeur la plus faible chez celles qui ont reçu la ration L. La concentration plasmatique moyenne de progestérone, mesurée le jour 15 du cycle synchronisé, était plus élevée chez les vaches qui ont reçu la ration S (14,5 ng/mL) et chez celles qui ont reçu la ration L (15,0 ng/mL) que chez celles qui ont reçu la ration C (12,0 ng/mL). Le jour 21 du cycle œstral (œstrus = jour 0), le follicule ovarien était plus gros chez les vaches qui ont reçu la ration S (16,1 ± 0,9 mm) et chez celles qui ont reçu la ration L (15,7 ± 0,7 mm) par comparaison à celles qui ont reçu la ration C (13,2 ± 0,87 mm; P = 0,02); aucune différence significative n’a été mise en évidence entre les vaches qui ont reçu la ration S et celles qui ont reçu la ration L. Le nombre moyen de follicules de petite et de moyenne taille et le diamètre des follicules secondaires étaient comparables pour les trois groupes. Nous avons conclu qu’une ration contenant un acide gras oméga-6 peut permettre d’améliorer la santé utérine des vaches après le vêlage, quoiqu’il faille une source d’acide gras oméga-3 comme le lin extrudé après l’involution utérine pour que la sécrétion de PGF2α diminue.

Date de publication

2013-07-15