Planting date and nitrogen effects on fusarium head blight and leaf spotting diseases in spring wheat

Citation

Subedi, K.D., Ma, B.-L., et Xue, A.G. (2007). « Planting Date and Nitrogen Effects on Fusarium Head Blight and Leaf Spotting Diseases in Spring Wheat. », Agronomy Journal, 99(1), p. 113-121. doi : 10.2134/agronj2006.0171

Résumé

Les pratiques culturales peuvent grandement contribuer à réduire les pertes dues à la fusariose de l’épi et aux taches foliaires chez le blé (Triticum aestivum L.). À Ottawa, au Canada, nous avons effectué une expérience de trois années (2003-2005) dans deux champs, respectivement à sol lourd (loam argileux) et à sol léger (loam sableux), pour étudier les effets de la date d’ensemencement et de la fertilisation azotée sur la fréquence et la gravité de la fusariose et des taches foliaires (tache auréolée, tache septorienne et moucheture causée par le Stagonospora nodorum) chez le blé de printemps. Le cultivar ‘AC Brio’ a été semé à trois dates, à environ 10 jours d’intervalle, à compter de la dernière semaine d’avril. Cinq traitements de fertilisation azotée ont été appliqués : 0, 60 ou 100 kg N ha⁻¹ en démarrage uniquement; 60 kg N ha⁻¹ en démarrage et 40 kg N ha⁻¹ en couverture au stade du gonflement; 60 kg N ha⁻¹ en démarrage et 40 kg N ha⁻¹ en pulvérisation foliaire au stade du gonflement. De manière générale, la fréquence de la fusariose et la gravité des taches foliaires ont été plus élevées dans le champ à sol lourd que dans celui à sol léger. Parmi les diverses combinaisons de champ et d’année, la fréquence de la fusariose a été de 13 à 45 %, et sa gravité a été de 14 à 52 %. Dans les deux champs, c’est la date d’ensemencement qui a toujours eu l’effet le plus prononcé sur la fréquence et la gravité de la fusariose : plus cette date était tardive au-delà du 9 mai, plus la fusariose était fréquente. Le blé semé à la date la plus tardive présentait également la gravité la plus élevée de taches foliaires. Cependant, le fait de semer après le 9 mai a aussi eu pour effet de significativement réduire le rendement, cette réduction allant de 15 à 45 %. Par ailleurs, le blé cultivé sans apport d’azote présentait une fréquence de fusariose et une gravité de taches foliaires plus élevées que le blé ayant profité d’une fertilisation azotée adéquate, particulièrement dans le champ à sol lourd. L’effet de la fertilisation azotée n’a pas été constant parmi les diverses combinaisons de champ et d’année, mais l’application de 100 kg N ha⁻¹ en démarrage réduisait significativement les taches foliaires. Nos données semblent indiquer que les variations environnementales associées à la date d’ensemencement, à la saison de culture et au champ ont plus d’effet que la fertilisation azotée sur la fusariose et les taches foliaires du blé et que la fréquence de la fusariose et la gravité des taches foliaires, chez le blé de printemps, peuvent être réduites au minimum grâce à un ensemencement hâtif et à une bonne fertilisation azotée en démarrage.

Date de publication

2007-01-01

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