Phosphorus fertilizer application method affects weed growth and competition with wheat

Citation

Blackshaw, R.E. et Molnar, L.J. (2009). « Phosphorus fertilizer application method affects weed growth and competition with wheat. », Weed Science, 57(3), p. 311-318. doi : 10.1614/WS-08-173.1

Résumé

La gestion stratégique des engrais est une composante importante des systèmes de lutte intégrée contre les mauvaises herbes. Nous avons mené une étude au champ pour déterminer l’effet de diverses méthodes d’application des apports de phosphore (P) sur la croissance des mauvaises herbes et le rendement du blé. Nous avons choisi à cette fin des mauvaises herbes ayant diverses sensibilités au P : l’amarante à racine rouge (sensibilité moyenne), la moutarde des champs (moyenne), la folle avoine (moyenne), la sétaire verte (élevée), l’érodium cicutaire (élevée) et la mauve à feuilles rondes (élevée). Nous avons utilisé comme méthodes d’application du P l’épandage en localisation à 5 cm de profondeur à l’ensemencement, l’épandage en localisation à 10 cm en bandes entre les rangs, l’épandage à la volée juste avant l’ensemencement, l’épandage à la volée juste après l’ensemencement, et comme témoin, l’absence de fertilisation phosphorée. Nous avons appliqué chaque traitement à la même parcelle pendant 4 années consécutives, afin de pouvoir en mesurer les effets annuels et cumulatifs. La teneur en P des pousses et la biomasse de mauvaises herbes étaient souvent moins élevées avec l’épandage en localisation (à l’ensemencement ou entre les rangs) qu’avec l’épandage à la volée (avant ou après l’ensemencement). Cet effet était le plus fréquent contre les mauvaises herbes à sensibilité élevée au P, et le plus prononcé durant les dernières années de l’étude. La méthode d’application du P a eu peu d’effet sur le rendement des cultures de blé exemptes de mauvaises herbes mais a souvent eu un effet prononcé sur le rendement des cultures infestées. En présence de mauvaises herbes concurrentes, le blé a souvent donné un meilleur rendement avec l’épandage du P en localisation qu’avec l’épandage à la volée. À la fin des essais, nous avons analysé le réservoir de semences du sol et avons constaté que la densité des graines de 5 des 6 mauvaises herbes était moindre dans le cas de l’épandage du P en localisation que dans celui de l’épandage à la volée. Les résultats de la présente étude aideront à élaborer pour le blé des systèmes plus efficaces de lutte contre les mauvaises herbes.

Date de publication

2009-05-01