Phenotypic analysis of pregnancy effect on milk, fat, and protein yields of Canadian Ayrshire, Jersey, Brown Swiss, and Guernsey breeds

Citation

Loker, S.F., Miglior, F., Bohmanova, J., Jamrozik, J., et Schaeffer, L.R. (2009). « Phenotypic analysis of pregnancy effect on milk, fat, and protein yields of Canadian Ayrshire, Jersey, Brown Swiss, and Guernsey breeds. », Journal of Dairy Science (JDS), 92(3), p. 1300-1312. doi : 10.3168/jds.2008-1425

Résumé

Chez les bovins laitiers, la gestation a un impact négatif sur la production de lait. Des estimations des effets de la gestation sont nécessaires pour l’évaluation génétique au moyen de modèles. Nous avons utilisé quatre modèles pour faire l’analyse phénotypique de valeurs du jour du contrôle laitier des races Ayrshire, Jersey, Brown Swiss et Guernsey afin de caractériser l’effet de la gestation. Les rendements en lait, en gras et en protéines ont été analysés séparément. Dans le premier modèle, une régression polynomiale de Legendre du quatrième ordre est appliquée aux jours de lactation dans des classes de 10 jours vides. Le deuxième modèle est ajusté au stade de gestation dans les classes de jours vides, ce qui permet d’examiner l’interaction possible entre le stade de lactation et le stade de gestation. Dans le troisième modèle, une régression polynomiale de Legendre du quatrième ordre est appliquée aux jours de gestation. Enfin, avec le quatrième modèle, les valeurs du jour du contrôle laitier ont été divisées en classes de stade de gestation. Étant donné que l’effet de la gestation était significatif avec tous les modèles, et que les valeurs du R² ajusté concordaient pour l’ensemble des modèles, ce qui signifie que, pour chaque caractéristique, les modèles donnaient un aussi bon ajustement pour chaque race, nous avons comparé les modèles d’après la facilité d’utilisation des résultats qu’ils fournissent. L’analyse du premier modèle a révélé que la production de lait des vaches restées vides 180 jours ou moins tendait à baisser dans la dernière partie de la lactation. Les vaches restées vides plus longtemps, par contre, avaient un rendement en lait proportionnellement plus élevé durant toute la lactation, ce qui laisse entrevoir un éventuel effet de confusion de la valeur de la production avec les effets des jours vides. Les résultats de l’analyse du deuxième modèle n’ont indiqué aucune interaction apparente entre le stade lactation et le stade de gestation. Enfin, les résultats de l’analyse du troisième et du quatrième modèles ont révélé que les rendements en lait et en gras ont commencé à baisser vers le quatrième mois de gestation chez toutes les races, et que le rendement en protéines a commencé à baisser après environ deux mois de gestation chez toutes les races. Le manque de données pour les 60 derniers jours de la gestation (période sèche caractéristique) a considérablement limité la performance du troisième modèle, les effets de la gestation ne pouvant être estimés de manière exacte. Le problème était toutefois moins aigu avec le quatrième modèle (stage de gestation), car les valeurs du jour du contrôle laitier des vaches gravides depuis 210 jours ou plus ont été regroupées, ce qui permettait de disposer d’un nombre modéré de valeurs pour la classe finale de jours gravides. Comme le modèle du stade de gestation a révélé une baisse de production qui s’est accentuée avec l’avancement de la gestation et comme on disposait de valeurs du jour du contrôle laitier pour la fin de la gestation, le quatrième modèle a donné l’estimation la plus réaliste de l’effet de la gestation sur la production de lait. L’intégration des effets du stade de gestation à l’évaluation génétique doit faire l’objet de travaux plus poussés.

Date de publication

2009-01-01