Our view

L’incidence et l’impact des mauvaises herbes résistantes au glyphosate sont assez grands pour discuter de vraies solutions sans susciter beaucoup de réactions. Il est évident, pour la plupart des malherbologistes qui participent aux travaux de recherche sur les herbicides, et même pour ceux qui n’y participent pas, que la meilleure façon de réduire la pression de sélection favorisant la résistance aux herbicides est de réduire le plus possible l’utilisation d’herbicides. Cependant, les solutions qui ont été présentées durant les récentes réunions portant sur la résistance aux herbicides concernaient une plus grande utilisation d’herbicides – la rotation des herbicides, les mélanges en cuve, les herbicides en prélevée (PRE) suivis d’herbicides en postlevée (POST), les bons taux d’application, etc. Pour un observateur impartial, il semble que bon nombre d’empereurs des mauvaises herbes ne portent aucun vêtement. Les malherbologistes que nous sommes choisissent ils de ne pas tenir compte de l’existence de vraies solutions intégrées au problème de résistance aux herbicides?