Nouvelles technologies susceptibles d’améliorer la lutte biologique naturelle et la lutte contre les maladies ainsi que de réduire la dépendance aux pesticides de synthèse

Citation

Gossen, B.D., McDonald, M.R. (2020). New technologies could enhance natural biological control and disease management and reduce reliance on synthetic pesticides, 42(1), 30-40. http://dx.doi.org/10.1080/07060661.2019.1697370

Résumé en langage clair

Une transition vers des exploitations et des équipements de plus en plus gros et une diversité réduite des cultures a cours en Amérique du Nord depuis plusieurs années. Cela a entraîné une dépendance accrue à la résistance génétique et aux pesticides parce que la plus grande partie de la répression des organismes nuisibles obtenue grâce à des moyens naturels de lutte biologique (services écologiques) associés aux rotations des cultures et à la biodiversité a été perdue. Cette transition a contribué à une dégradation de la résistance des cultivars et à une perte de sensibilité des organismes nuisibles aux pesticides. Toutefois, le passage imminent à l’équipement agricole autonome représente une occasion de renverser la tendance vers de l’équipement de plus en plus gros. Les petites unités autonomes peuvent transformer la culture intercalaire, le déploiement multiligne, l’agriculture de précision et même la rotation des cultures en activités simples et rentables. La télédétection faisant appel à des drones, combinée à l’application précise de pesticides et à des prévisions météorologiques améliorées permettant de déterminer les conditions optimales, pourrait améliorer l’efficacité des agents de lutte biologique et des pesticides de synthèse. De la même façon, des technologies telles que la sélection effectuée à l’aide de marqueurs moléculaires visant des caractères complexes, l’édition génique pour fournir de nouvelles sources de résistance et l’interférence à ARN (silençage de l’expression génique) afin de gérer les populations ciblées d’organismes nuisibles pourraient réduire la dépendance aux pesticides de synthèse. La rotation des cultures et des stratégies améliorées faisant usage de la résistance génétique, combinée à une réduction de la taille des champs, à la détection améliorée et à l’application optimisée des pesticides, pourrait rétablir l’équilibre quant à la biodiversité et à la lutte biologique naturelle dans les champs. L’ajout d’une génétique améliorée en vue de la résistance à cet ensemble pourrait davantage réduire le besoin d’appliquer des pesticides à grande échelle et minimiser l’utilisation ainsi que les effets des pesticides de synthèse dans les systèmes agricoles.

Résumé

Une transition vers de plus grosses exploitations, de plus gros équipements et une diversité réduite des cultures a cours en Amérique du Nord depuis plusieurs années. Cela a entraîné une dépendance accrue à la résistance génétique et aux pesticides parce que la plus grande partie de la régression des organismes nuisibles engendrée par les moyens naturels de lutte biologique (services écologiques) associés aux rotations des cultures et à la biodiversité a été perdue. Cette transition a contribué à une dégradation de la résistance des cultivars et à une perte de sensibilité aux pesticides. Toutefois, le changement imminent se rapportant à l’équipement agricole autonome représente une occasion de renverser la tendance d’utiliser de l’équipement de plus en plus gros. Les petites unités autonomes peuvent transformer la culture intercalaire, le déploiement multiligne, l’agriculture de précision et même la rotation des cultures en activités simples et rentables. La télédétection faisant appel à des drones, combinée à l’application précise de pesticides et à des prévisions météorologiques améliorées afin d’aider à choisir les conditions optimales, pourrait améliorer l’efficacité des agents de lutte biologique et des pesticides de synthèse. De la même façon, des technologies telles que la sélection effectuée à l’aide de marqueurs moléculaires visant à déterminer des traits complexes, l’édition génique pour fournir de nouvelles sources de résistance et l’interférence à ARN (silençage de l’expression génique) afin de gérer les populations ciblées d’organismes nuisibles pourraient réduire la dépendance aux pesticides de synthèse. La rotation des cultures et des stratégies améliorées faisant usage de la résistance génétique, combinées à de plus petits champs, à la détection améliorée et à l’application optimisée des pesticides, pourraient rétablir l’équilibre quant à la biodiversité et à la lutte biologique naturelle dans les champs. L’ajout d’une génétique améliorée en vue de la résistance à cet ensemble pourrait davantage réduire le besoin d’appliquer des pesticides à grande échelle et minimiser l’utilisation ainsi que les effets des pesticides de synthèse dans les systèmes agricoles.

Date de publication

2020-01-02