Mammary tissue damage during bovine mastitis: Causes and control.

Citation

Zhao, X. et Lacasse, P. (2008). « Mammary tissue damage during bovine mastitis: Causes and control. », Journal of Animal Science, 86(13), p. 57-65. doi : 10.2527/jas.2007-0302

Résumé

La mastite est une réaction inflammatoire de la glande mammaire en général causée par une infection microbienne; elle est reconnue comme la maladie la plus coûteuse des vaches laitières. La diminution de la production de lait représente environ 70 % du coût total de la mastite. Les dommages aux tissus mammaires réduisent le nombre de cellules épithéliales et leur activité, et jouent donc un rôle dans la diminution de la production de lait. Ces dommages sont induits soit par l’apoptose ou la nécrose. Il est possible de distinguer ces deux types de mort cellulaire par les changements morphologiques, biochimiques et moléculaires que subissent les cellules mourantes. Des facteurs bactériens et les réactions immunitaires de l’hôte jouent un rôle dans les dommages causés aux tissus épithéliaux. Pendant l’infection des glandes mammaires, les dommages peuvent être au début causés par des bactéries et leurs produits. Certaines bactéries produisent des toxines qui détruisent les membranes cellulaires et endommagent les tissus produisant le lait, tandis que d’autres peuvent envahir les cellules mammaires bovines et s’y multiplier avant de provoquer la mort cellulaire. De plus, la mastite est caractérisée par un influx de cellules sommatiques, surtout des neutrophiles polymorphonucléaires, dans la glande mammaire. Un plus grand nombre de cellules immunitaires migrant dans la glande mammaire et la barrière sang-lait disparaissant, les dommages à l’épithélium mammaire empirent. C’est un fait bien connu que la dégradation de la matrice extracellulaire peut entraîner la mort des cellules épithéliales. Par ailleurs, les neutrophiles polymorphonucléaires peuvent nuire aux tissus mammaires en libérant des composés d’oxygène réactifs et des enzymes protéolytiques. Des études in vitro et in vivo semblent indiquer qu’il vaut la peine d’étudier l’utilisation d’antioxydants et d’autres composés protecteurs dans les programmes de lutte contre la mastite parce qu’ils contribuent peut-être à atténuer les dommages aux cellules sécrétoires et donc à réduire la perte de lait subséquente.

Date de publication

2008-12-31

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