Long-term trends in greenhouse gas emissions from the Canadian poultry industry

Citation

Vergé, X.P.C., Dyer, J.A., Desjardins, R.L., et Worth, D.E. (2009). « Long-term trends in the greenhouse gas emissions from the Canadian poultry industry. », Journal of Applied Poultry Research (JAPR), 18(2), p. 210-222. doi : 10.3382/japr.2008-00091

Résumé

Les gens prenant de plus en plus conscience de l’empreinte environnementale des différents aliments qu’ils consomment, les consommateurs pourraient en venir à changer leur alimentation pour réduire l’impact de celle ci sur l’environnement. Or, pour ce faire, il faut connaître l’impact que chaque type d’aliment produit sur l’environnement. Le présent article traite des émissions de gaz à effet de serre (GES) et de l’intensité des émissions de GES associées à divers types de production de volaille au Canada durant les années de recensement allant de 1981 à 2006. Les émissions de GES ont été calculées au moyen de la méthode du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), adaptée aux conditions canadiennes. Les émissions directes de CH₄, de N₂O et de CO₂ provenant de la volaille, des installations utilisées pour la volaille et du complexe des cultures pour la production aviaire, c’est-à-dire la superficie de territoire qui sert à produire les végétaux nourrissant la volaille du Canada, ont été estimées au moyen d’enquêtes sur l’alimentation de la volaille. De 1981 à 2006, en raison de la forte croissance de la production de poulets à griller, les émissions de GES attribuables à l’industrie de la volaille ont augmenté de 40 %. Le N₂O, dont les émissions représentaient environ 57 % des émissions totales, était le principal GES produit. Le CO₂ attribuable aux combustibles fossiles représentait environ 38 %, et le CH₄, 5 %. Dans l’ouest du Canada, l’intensité des émissions de GES a baissé en raison de la diminution de la consommation de combustibles fossiles résultant de l’adoption de systèmes de culture sans travail du sol ou à travail du sol réduit, tandis que dans l’est du Canada, la réduction était due à la baisse des émissions de N₂O. Les émissions des trois GES provenant de l’élevage du dindon ont diminué en raison de l’accélération du renouvellement de ce produit commercialisable (diminution de la durée de vie) au cours des dernières années de recensement. Par comparaison aux autres denrées à base de protéines de viande produites au Canada en 2001, la volaille n’a été responsable que de 47 % des émissions de GES par unité de poids vif produites par le porc et 10 % des émissions de GES par unité de poids vif produites par le bœuf.

Date de publication

2009-12-01

Profils d'auteurs