L’effet des fongicides de la strobilurine sur la lutte contre l’alternariose (Alternaria solani) et le rendement de la pomme de terre cultivée sous deux régimes de fertilité azotée.

Citation

MacDonald, W., Peters, R.D., Coffin, R.H., et Lacroix, C. (2007). « L’effet des fongicides de la strobilurine sur la lutte contre l’alternariose (Alternaria solani) et le rendement de la pomme de terre cultivée sous deux régimes de fertilité azotée. », Phytoprotection, 88(1), p. 9-15.

Résumé

L’alternariose, causée par Alternaria solani, est une maladie omniprésente qui peut réduire le rendement de la pomme de terre. Une fertilisation adéquate de la culture et l’application de fongicides appropriés suppriment généralement le développement de cette maladie. Des essais en champs ont été effectués à l’Île-du-Prince-Édouard pour déterminer si des analogues de la strobilurine, notamment l’azoxystrobine et la pyraclostrobine, pouvaient supprimer l’alternariose de la pomme de terre (cv. Shepody et Russet Burbank) cultivée sous deux régimes de fertilité azotée (forte et faible doses de N). L’azoxystrobine et la pyraclostrobine ont été associées au rendement total en tubercules significativement supérieur pour Russet Burbank en 2003 et pour Shepody en 2004, comparativement à des parcelles n’ayant reçu aucun fongicide apparenté à la strobilurine. La fertilité azotée n’a entraîné aucune différence significative du rendement, bien que la dose élevée d’azote ait significativement réduit la maladie dans les parcelles témoins de Russet Burbank en 2004. En raison de l’absence de l’alternariose en 2003, l’augmentation du rendement du cv. Russet Burbank peut être attribuée aux modifications causées par les produits de la strobilurine dans la physiologie et le développement des plantes traitées. En 2004, l’alternariose a été importante dans les parcelles témoins inoculées, mais la suppression a été significative dans les parcelles ayant reçu de l’azoxystrobine ou de la pyraclostrobine, quels que soient le cultivar ou le régime de fertilité. Ainsi, les producteurs devraient appliquer uniquement les quantités d’azote nécessaires pour optimiser les rendements en tubercules et contrôler l’alternariose avec des fongicides.

Date de publication

2007-12-31