Leaf gas exchange and water potential responses to drought in nine poplar (Populus spp.) clones with contrasting drought tolerance

Citation

Silim, S.N., Nash, R., Reynard, D.A., White, B., et Schroeder, W.R. (2009). « Leaf gas exchange and water potential responses to drought in nine poplar (Populus spp.) clones with contrasting drought tolerance. », Trees - Structure and Function, 23(5), p. 959-969. doi : 10.1007/s00468-009-0338-8

Résumé

Nous avons étudié l’effet dynamique d’une sécheresse progressive sur la conductance stomatique (gs), la photosynthèse nette (A) et le potentiel hydrique des feuilles (Ψf) chez neuf clones de peupliers (Populus spp.) présentant des tolérances bien différentes à la sécheresse dans les Prairies canadiennes, région sujette à de fréquentes sécheresses. Nous avons cultivé les peupliers en serre et les avons soit bien arrosés, soit soumis à un préconditionnement constitué de 5 ou 6 cycles de sécheresse, sur une période de 8 semaines. À la fin du dernier cycle, nous avons arrosé les peupliers jusqu’au point de saturation, puis nous avons laissé sécher le sol progressivement (Ψsol = - 1,25 MPa). Au cours de cette période d’assèchement, nous avons mesuré les paramètres A, gs et Ψf. En termes de valeur combinée, nous avons observé le Ψf le plus faible chez le peuplier ‘Okanese’, tolérant à la sécheresse, et le plus élevé, chez les clones ‘Assiniboine’ et ‘Imperial’, sensibles à la sécheresse (- 1,6 contre - 1,1 MPa). La gs à l’équilibre (mesurée après arrosage abondant) était plus basse chez les clones tolérants (‘Okanese’ et ‘Tristis SBC#1’) que chez les clones sensibles. Le préconditionnement a réduit la gs à l’équilibre chez tous les clones et abaissé le seuil de Ψf déclenchant la fermeture des stomates et le Ψf minimal chez la plupart des clones, mais il n’a eu aucun effet sur la valeur de A à l’équilibre. Par rapport aux autres clones, les clones tolérants et certains clones modérément tolérants ont mieux réussi à conserver une A élevée malgré la baisse du Ψf. La fermeture des stomates était graduelle chez les clones tolérants et chez le clone modérément tolérant ‘Northwest’, mais rapide chez les autres clones. Les stomates se fermaient au point de Ψf maximum chez les clones sensibles et au point de Ψf minimum chez ‘Okanese’. Les grandes différences de réaction observées en termes d’échanges gazeux et de Ψf correspondaient à la fois à des différences de tolérance à la sécheresse et à des différences liées à la taxonomie (sections Aegiros ou Tacamahaca), lesquelles pourraient jouer un rôle dans la survie et la productivité de la plante durant les périodes de sécheresse ainsi que dans les milieux où l’eau est limitée.

Date de publication

2009-05-05