Impact of spinosad on ichneumonid-parasitized Choristoneura rosaceana larvae and subsequent parasitoid emergence

Citation

Cossentine, J.E., Zurowski, C.L., et Smirle, M.J. (2010). « Impact of spinosad on ichneumonid-parasitized Choristoneura rosaceana larvae and subsequent parasitoid emergence. », Entomologia Experimentalis et Applicata, 136(2), p. 116-122. doi : 10.1111/j.1570-7458.2010.01014.x

Résumé

Les effets d’une exposition à de faibles concentrations de spinosad chez la tordeuse à bandes obliques (Choristoneura rosaceana Harris) (Lepidoptera: Tortricidae) et l’endoparasitoïde koïnobionte Apophua simplicipes Cresson (Hymenoptera: Ichneumonidae) ont été évalués alors que ce dernier se développait à l’intérieur de chenilles parasitées des stades 2 et 4. C’est à ce stade de leur développement que l’hôte et son endoparasitoïde sont susceptibles d’être exposés aux applications printanières de spinosad dans les vergers. Les CL₅₀ par voie orale pour les chenilles de tordeuse non parasitées s’établissaient à moins de 1 p. 100 des doses d’application recommandées pour le traitement des vergers. L’exposition des chenilles à l’insecticide a causé une réduction significative de la survie de l’A. simplicipes. Tant l’hôte que son endoparasitoïde se sont révélés beaucoup plus sensibles (environ 65 fois) au spinosad lorsque l’hôte y était exposé par voie alimentaire (feuillage traité) que lorsque ce dernier y était exposé par voie topique. Un faible pourcentage des endoparasitoïdes se développant à l’intérieur de chenilles exposées à des doses extrêmement faibles de spinosad est parvenu à boucler son développement jusqu’a l’âge adulte. Les résultats de ces essais en laboratoire révèlent que le spinosad peut compromettre le succès des programmes de lutte biologique contre le C. rosaceana à l’aide de l’icheneumon endoparasitoïde A. simplicipes.

Date de publication

2010-08-01