Impact of piglet birth weight, birth order, and litter size on subsequent growth performance, carcass quality, muscle composition, and eating quality of pork

Citation

Beaulieu, A.D., Aalhus, J.L., Williams, N.H., et Patience, J.F. (2010). « Impact of piglet birth weight, birth order and litter size on subsequent growth performance, carcass quality, muscle composition and eating quality of pork. », Journal of Animal Science, 88(8), p. 2767-2778. doi : 10.2527/jas.2009-2222

Résumé

Nous avons réalisé l’étude présentée ici pour examiner les relations entre, d’une part, le poids à la naissance, le rang de naissance ou la taille de la portée et, d’autre part, la performance de croissance, la qualité de la carcasse et la qualité organoleptique des produits de porc finaux. Nous avons recueilli des données sur 98 portées de porcs en plus de consigner le poids à la naissance et le rang de naissance des porcelets; la gestion de la mise bas et des porcelets a été conduite suivant les pratiques normalement en usage dans les porcheries. Dans la pouponnière et durant la croissance, les porcs de l’étude ont eu le régime alimentaire normal de la porcherie; chacun d’eux a été tatoué et tous ont été mis en marché suivant la procédure normale. Nous avons retenu 24 portées comprenant au moins 12 porcelets nés vivants et représentant une gamme de poids de naissance; dans chacune, 4 porcelets ont été choisis (en tout 96 porcelets ont été choisis) et, lorsque leur poids a atteint 120 kg, ont été envoyés au Centre de recherches de Lacombe d’AAC (Lacombe, Alb., Canada) pour une évaluation approfondie de la qualité et des propriétés sensorielles de leur viande. Nous avons pesé les porcelets à leur naissance, le jour du sevrage, 5 semaines après le sevrage, à leur sortie de la pouponnière et à la première sélection d’animaux à mettre en marché. Nous avons constitué trois catégories de tailles de portées : les petites portées (de 3 à 10 porcelets), les portées de taille moyenne (de 11 à 13 porcelets) et les grosses portées (de 14 à 19 porcelets). Pour ce qui est des poids à la naissance, les quatre quartiles se définissaient comme suit : de 0,80 à 1,20, de 1,25 à 1,45, de 1,50 à 1,70 et de 1,75 à 2,50 kg. Nous avons constaté que l’augmentation de la taille de la portée se traduisait par une baisse du poids à la naissance moyen (P < 0,05) mais n’avait pas d’effet sur la variabilité intra portée ni sur la qualité de la carcasse (P > 0,05) des animaux abattus aux mêmes stades. Les porcelets de faible poids à la naissance avaient un poids moindre au sevrage, 5 et 7 semaines après le sevrage ainsi qu’à la première sélection pour la mise en marché, et le nombre de jours nécessaires pour atteindre le poids de marché était plus élevé dans leur cas (P < 0,05). Le poids à la naissance a eu des effets limités sur la qualité de la carcasse, le poids des coupes primaires, la qualité objective et la sapidité générale de la viande des carcasses des porcs abattus au même poids (P > 0,05). En conclusion, l’augmentation de la taille de la portée a entraîné la baisse du poids à la naissance moyen, mais n’a pas changé le nombre de jours nécessaires pour atteindre le poids du marché. Les porcelets de petit poids à la naissance ont atteint le poids de marché plus tard. Malgré les différences histologiques constatées, le poids à la naissance n’a eu que des effets limités sur la composition de la carcasse et sur la qualité organoleptique finale de la viande des porcs abattus au même poids; les grosses portées ont donné un plus grand nombre de porcs sevrés et mis en marché que les portées de moindre taille. Nous en concluons que, dans les conditions de nos travaux, si l’on excepte le nombre accru de jours nécessaires pour atteindre le poids de marché, il n’y a aucune raison, au point de vue de la performance des porcs ou de la qualité de la viande, de ralentir le mouvement dans lequel l’industrie porcine s’est engagée pour augmenter la productivité des truies afin d’accroître son rendement.

Date de publication

2010-08-01