Identification and nomenclature of the genus Penicillium

Citation

Visagie, C.M., Houbraken, J.A.M.P., Frisvad, J.C., Hong, S.-B., Klaassen, C.H.W., Perrone, G., Seifert, K.A., Varga, J., Yaguchi, T., et Samson, R.A. (2014). « Identification and nomenclature of the genus Penicillium. », Studies in Mycology, 78(1), p. 343-371. doi : 10.1016/j.simyco.2014.09.001

Résumé

Le genre Penicillium est un genre diversifié. Les espèces qui en font partie sont présentes un peu partout au monde et jouent un rôle important en tant que décomposeurs de matières organiques. Elles causent également des affections destructrices, comme divers types de pourriture qui sont associés à la production d’une vaste gamme de mycotoxines, ce qui pose un problème pour l’industrie alimentaire. D’autres espèces sont quant à elles considérées comme des usines à enzymes ou sont des allergènes que l’on trouve couramment dans l’air intérieur. Bien que les séquences d’ADN soient essentielles à une identification fiable des espèces du genre Penicillium, nous ne disposons pas à l’heure actuelle d’une base de données de référence exhaustive et vérifiée pour les espèces de ce genre. Dans l’optique du principe « un champignon, un nom » vers lequel on tend dans le Code international de nomenclature pour les algues, les champignons et les plantes, le concept général du genre Penicillium a été redéfini de façon à englober des espèces appartenant à d’autres genres, comme Chromocleista, Eladia, Eupenicillium, Torulomyces et Thysanophora, qui, ensemble, constituent un important clade monophylétique. Par conséquent, et étant donné les nombreuses nouvelles espèces qui ont été décrites au cours des dernières années, il s’est avéré nécessaire de mettre à jour la liste des espèces considérées comme appartenant au genre Penicillium. Ce genre compte actuellement 354 espèces, dont de nouvelles combinaisons pour Aspergillus crystallinus, A. malodoratus et A. paradoxus, qui appartiennent à la section Paradoxa du genre Penicillium. Afin de bonifier la valeur taxonomique de la liste, nous fournissons également de l’information sur le numéro MycoBank de chacune des espèces en cause et sur les souches ex type, et nous fournissons le numéro GenBank des séquences de l’ITS, de la β tubuline, de la calmoduline et de RPB2, de sorte que l’on dispose d’une série vérifiée de séquences pour chacune des espèces du genre. En plus de la liste nomenclaturale, nous recommandons une méthode de travail normalisée pour l’identification et la description des espèces devant être adoptée par les laboratoires qui mènent des travaux sur les champignons de ce genre.

Date de publication

2014-01-01