Horse-meat for human consumption - Current research and future opportunities

Citation

Belaunzaran, X., Bessa, R.J.B., Lavín, P., Mantecón, A.R., Kramer, J.K.G., et Aldai, N. (2015). « Horse-meat for human consumption - Current research and future opportunities. », Meat Science, 108, p. 74-81. doi : 10.1016/j.meatsci.2015.05.006

Résumé

La viande chevaline n’est actuellement pas une viande populaire dans la plupart des pays, mais en raison de sa disponibilité et de sa valeur nutritive reconnue, sa consommation augmente lentement dans plusieurs pays d’Europe occidentale, certaines affirmations voulant qu’elle puisse devenir une viande rouge de remplacement. Cet article présente un sommaire des données disponibles sur la production et le commerce de la viande chevaline, ainsi que sur le système d’approvisionnement la concernant. Il souligne également que l’élevage de chevaux est avantageux en raison d’émissions moins élevées de méthane et d’une absorption plus grande, fondée sur la physiologie digestive du cheval, en particulier l’absorption des acides gras polyinsaturés (AGPI) n-3. L’article s’intéresse tout particulièrement à la composition unique en acides gras de la viande chevaline, qui présente un taux élevé des AGPI souhaitables du point de vue nutritif à la fois dans le gras des tissus adipeux et musculaires. Grâce à sa grande taille et à sa physiologie digestive, le cheval peut être considéré comme fournissant une viande de remplacement de la viande bovine qui offre de grands avantages pour ce qui est de la conservation des zones de pâturages en montagne, moins prisées, et de sa facilité à transférer les AGPI des aliments à la viande.

Date de publication

2015-10-01